Le compte-à-rebours est lancé. Dans trois ans, le Valais accueillera les meilleurs spécialistes de VTT de la planète.
Du 2 au 14 septembre 2025, les Mondiaux de Moutain Bike prendront leurs quartiers dans tout le canton. Et pour la 1ère fois, sept disciplines seront à l’honneur. Le cross-country (Crans-Montana) cohabitera avec le marathon (Verbier-Grimentz), l’enduro (Loèche-les-Bains), l’E-Mountain Bike (Grächen), le short-track (Zermatt), le pumptrack (Monthey) et la descente (Champéry). Pour ces deux dernières épreuves, le Chablais sera donc à l’honneur. Champéry renouera notamment avec son glorieux passé dans le monde du Downhill. La station des Portes du Soleil avait en effet été le théâtre des championnats du monde de la spécialité en 2011.
Pour officiellement lancer les festivités liées à cet évènement, les organisateurs et les autorités ont tenu à marquer le coup mardi dernier à Sion. Ambassadrices de ces Mondiaux 2025 de VTT, la Saint-Galloise Jolanda Neff, championne olympique de cross-country, et la Neuchâteloise Camille Balanche, qui vient de remporter la Coupe du monde de descente, étaient notamment de la partie.
Quelles sont les grandes étapes qui attendent les responsables de la manifestation durant les trois années à venir ? Comment créer un véritable engouement dans tout le Valais au cours de cette période ? Steve Morabito, président du comité d’organisation de ces championnats du monde 2025 de VTT, et Raphaël Favre, membre de la direction de Valais/Wallis Promotion, ont répondu à ces questions samedi dans « La Tablée des Sports ».
Si l’heure est aux préparatifs, le regard des organisateurs et des institutions cantonales, qui sont partie prenante dans la mise sur pied de cet évènement, est aussi dirigé vers l’avenir. Les questions des retombées et de l’héritage de ces Mondiaux de VTT sont au centre des discussions. Qu’il s’agisse du niveau touristique, économique ou sportif, une telle manifestation doit faire office d’accélérateur de projets, tout en laissant une trace.
Comment y parvenir ? Cette question a fait office de fil rouge de la seconde partie de notre table ronde, toujours en compagnie de Raphaël Favre et Steve Morabito.