Comme chaque année depuis dix ans, Sébastien Buemi a pris le départ samedi des 24 Heures du Mans. Le pilote d’Aigle, triple vainqueur de la mythique course française entre 2018 et 2020, a pour ambition de récupérer sa couronne ce dimanche.
Au volant de sa Toyota numéro 8, qu’il partage avec le Néo-Zélandais Brendon Hartley et le Japonais Ryo Hirakawa, le Chablaisien fait partie des favoris de cette 90ème édition. Surtout que le Vaudois est désormais rompu à ce grand rendez-vous du calendrier dans le monde du sport automobile.
Mais sur une telle épreuve, la moindre seconde d’inattention peut coûter très cher. Rien ne peut donc être prédit à l’avance. Tout est possible, ou presque. En témoigne l’édition 2016 qui avait vu le pilote suisse le plus titré au Mans (trois victoires, tout comme le Schwytzois Marcel Fässler) s’arrêter sur la ligne d’arrivée à cause d’un ennui mécanique alors qu’il était en tête à moins de trois minutes de la fin de la course.
Comment les concurrents vivent-ils donc les 24 Heures du Mans de l’intérieur ? Comment composer avec tous ces paramètres qui sont hors de contrôle ? Nous avons posé ces questions à Sébastien Buemi, qui était encore engagé samedi dernier sur le front de la Formule E à Jakarta, en Indonésie. L’Aiglon est d’abord revenu sur le retour à la normale de l’évènement disputé dans la Sarthe.