Concilier fêtes de fin d’année et entrainements, c’est le défi que doit relever Léonie Pointet. La sprinteuse de Jongny possède déjà une certaine expérience lorsqu’il s’agit de jouer sur deux tableaux. À 20 ans, l’athlète du CA Riviera suit un cursus en physiothérapie en parallèle à sa carrière sportive. Une carrière qui a été marquée en 2021 par une performance de choix pour la Vaudoise.
Elle a signé un temps canon lors du 100m des Championnats suisses U23. En s’imposant en 11 secondes et 20 centièmes, elle a égalé le record de la catégorie, détenue jusqu’ici par Mujinga Kambudji. Des résultats qui lui permettent d’entrevoir l’avenir avec une certaine confiance.
Mais avant de passer à 2022, il y a l’étape des fêtes de fin d’année. Un moment toujours particulier lorsqu’il faut le concilier avec des entrainements ou autre régimes alimentaires.
Léonie Pointet, si on regarde dans le rétroviseur, quel est votre meilleur souvenir de cette année 2021 ?
Je pense que c’est ma victoire aux Championnats suisses U23 à Notwill. Le moment où j’ai franchi la ligne et que je me suis rendu compte que mon chrono était de 11’20’’. C’était vraiment le meilleur moment de ma saison.
Ce chrono vous permet d’être désormais la 4ème coureuse helvète la plus rapide de l’histoire, qu’est-ce que ça vous évoque d’entendre ça ?
Ça m’a pris du temps à réaliser. Encore maintenant, je ne suis pas sûr de bien réaliser. Pour moi je suis toujours la « petite » sprinteuse qui court en 11’’50. Le fait d’avoir réussi cette performance de courir en 11’’20 n’est pas encore arrivé dans mon cerveau. On verra si j’arrive à réitérer ce chrono, je pense que oui, mais c’est vrai que c’est un peu stressant de se dire qu’on a passé un cap dans sa carrière.
Au-delà de cette performance, qu’est-ce que vous retenez de cette année 2021 ?
Je dirai que le mot qui résume le mieux ces douze derniers mois est « surprise ». Je ne m'attendais pas à faire autant de progression. C’est vrai que perdre sept dixièmes en une saison, c’est énorme ! Surtout que ce n’était pas les objectifs que l’on s’était fixé, donc tout n’a été que bonus.
À quelques jours de Noël, quel serait le cadeau idéal pour l’athlète que vous êtes ?
D’un point de vue général, je dirai que c’est d’avoir la famille autour de soi, être bien entouré, l’entourage c’est très important dans une carrière, encore plus durant la période de Noël.
En tant qu’athlète, est-ce que vous pouvez profiter de cette période, pour notamment vous relâcher ?
Je vais essayer… c’est vrai que j’ai repris mes études donc il y a beaucoup de choses à faire ces temps. J’ai bientôt des examens donc ça va pas être deux semaines de vacances tranquilles. Mais je vais quand même prendre quelques jours pour fêter Noël comme il se doit et profiter en famille.
Au moment de changer d’année, est-ce que vous allez prendre des nouvelles résolutions ?
Pas vraiment… Je vais continuer sur cette lancée. C’est vrai qu’il y a eu beaucoup de changements dans ma vie ces douze derniers mois, notamment en ce qui concerne le régime alimentaire. Ça n’a pas été simple pour moi mais je peux déjà constater les résultats positifs de ces changements, donc il faudra que je poursuive sur cette voie.
Sur le plan sportif, quels sont vos objectifs pour 2022 ?
Mon objectif serait de pouvoir prendre part à une course avec le relais 4x100m féminin.
Et au niveau des échéances, quelles sont les principales pour 2022 ?
Ce serait génial de pouvoir prendre part aux Championnats d’Europe et du monde en élite. Le but serait de pouvoir faire partie de l’équipe dans un premier temps. Car ils qualifient six athlètes mais que quatre vont courir. Je ne m’attends pas à courir dès ma première participation, car il faut gravir les échelons un à un et puis on verra bien. Le but principal est d’emmagasiner un maximum d’expérience.