
- Le Stade de Copet, désormais synthétique, sera bientôt opérationnel. (© Vevey-Sports)
La Confrérie du Vevey-Sports observe la situation du club avec beaucoup d’inquiétude. Alors qu’elle peine à obtenir certaines informations, l’association désire plus de transparence.
Le Vevey-Sports vit des semaines très mouvementées depuis cet été. De nombreux joueurs ont quitté l’effectif de la première équipe, arguant un manque de confiance avec les dirigeants du club. Plus récemment, c’est l’entraîneur Metin Karagülle qui a décidé de s’en aller. Tout ceci s’accompagne de nombreux bruits de couloirs. Nous avons été informés par plusieurs sources que l’actuel président, Fatlind Rama, aurait démissionné. Ce que le principal intéressé nous a formellement démenti.
Les questions sont légion, mais les réponses se font attendre. Une situation plus que frustrante pour la Confrérie du Vevey-Sports. « Nous sommes un club de soutien qui donne au club entre 6’000 et 7’000 francs par année, via des cotisations », indique son président Jérôme Christen. Pourtant, malgré cet apport financier, il est difficile pour la Confrérie d’obtenir plus d’informations sur les coulisses du VS. « On souhaiterait effectivement que ce soit un peu plus transparent. »
Juniors, comité… Quel avenir ?
La plus grande inquiétude du groupement est pour l’avenir du mouvement junior. Mais là encore, difficile de mesurer le danger qui guette la formation, puisqu’il est difficile de savoir si les finances du club de la Riviera s’améliorent ou pas. La Confrérie milite ainsi pour la mise sur pied d’une formation solide. « On souhaite repartir sur une base plus raisonnable et redevenir un club formateur. Mais il est clair que ce n’est pas en deux ou trois ans que ça se fait, mais plutôt sur dix », explique Jérôme Christen.
Mais pour concrétiser ce projet de club formateur, encore faut-il que la structure dirigeante soit stable. Le comité du VS est actuellement composé de trois personnes. À savoir Fatlind Rama, le vice-président et principal bailleur de fonds Egzon Uka, ainsi que le directeur sportif Salim Karib. Cinq membres ont quitté leurs fonctions il y a seulement quelques semaines. « Il y a une nécessité de pouvoir renouer avec au moins un ou deux de ces membres historiques pour qu’une véritable identité veveysanne subsiste », lance le président de la Confrérie, qui souhaite voir le club qu’il supporte depuis 50 ans retrouver ses racines.
L'interview
Thierry Nicolet