Les agriculteurs qui cultivent du maïs ont la vie dure dans le Chablais. Contraints d’aider à l’éradication d’un insecte ravageur, leur production sera plus compliquée cette année.
Être le royaume du maïs n’est pas à l’avantage du Chablais cette année. Le retour de la chrysomèle dans la région a mis le canton de Vaud en alerte. Cet insecte, dont les larves s’attaquent aux racines de la plante, peut causer de nombreux dégâts. Les autorités ont donc mis en place des mesures de lutte. Les agriculteurs ont ainsi reçu l’interdiction de cultiver cette année leur or jaune sur les parcelles où ils en avaient planté en 2022. Une décision que le cultivateur aiglon Jean-Luc Mayor trouve trop draconienne.
L’incidence sur la production devrait être moindre, mais les désagréments seront financiers. L’agriculteur aiglon Jean-Luc Mayor devra par exemple aller cultiver de plus en plus loin, ce qui fera augmenter ses frais 2023 de 4 à 5'000 francs.
Même son de cloche pour Pierre-Alain Schweizer, lui aussi agriculteur aiglon. Selon lui, les agriculteurs ne se verront pas forcément aidés concernant leurs pertes.
Aux cultivateurs donc de trouver des solutions pour ne pas connaître trop de pertes. Jean-Luc Mayor a la sienne.
Pour information, c’est la deuxième fois que la chrysomèle fait une apparition non-désirée dans la région. L’insecte était déjà présent entre 2017 et 2018.
L’interview complète de Jean-Luc Mayor