1.jpg)
L’équipe de Suisse de football n’a plus manqué les 8èmes de finale d’un grand tournoi depuis dix ans. Mais malgré cette régularité, la Nati n’a pas toujours le crédit qu’elle mérite. Une victoire contre le Portugal mardi soir pourrait changer la donne.
L’équipe de Suisse est passée de la parole aux actes vendredi soir contre la Serbie. Un peu timide lors de ses deux premiers matchs au Qatar, la Nati a retrouvé tout son mordant au meilleur des moments. Comme à l’Euro en 2021, les Helvètes ont su se sublimer, tout en faisant preuve de caractère, quand il le fallait. Ils ont ainsi décroché leur ticket pour les 8èmes de finale, où ils retrouveront mardi soir le Portugal.
Avec ce succès acquis sur le score de 3-2, les « rouge et blanc » ont franchi le cap de la phase de groupes d’un grand tournoi (Coupe du Monde et Euro) pour la 5ème fois d’affilée. Sur la même période, seule la France fait aussi bien.
Pourtant, malgré cette régularité quasi inégalée, la troupe de Murat Yakin n’est pas forcément crainte. Les autres nations ne lui accordent pas toujours le crédit que ses résultats pourraient lui permettre d’espérer. Pour changer la donne, sans doute qu’un parcours jusqu’en quart de finale, au moins, de ce Mondial 2022 aurait un impact non-négligeable.
Mais pour y parvenir, la route des Suisses les condamnera à franchir l’obstacle que représente le Portugal. Avec son armada offensive, la sélection lusitanienne est l’une des favorites pour le titre. La tâche s’annonce donc ardue pour les Helvètes. Nous avons fait le point samedi dans « La Tablée des Sports » avec l’ancien international Stéphane Grichting, qui compte deux Coupes du Monde (en Allemagne en 2006 et en Afrique du Sud en 2010) à son actif. Pour le Valaisan, la Nati est mûre pour un exploit.
