Quelle place occupent les femmes dans le sport ? Cette question était au centre de la 4ème édition du Forum « Sport & Communes » mercredi à Montreux.
Mis sur pied tous les deux ans par les autorités locales, l’évènement a réuni une centaine de personnes à la salle du Pierrier. Autant de participants qui ont assisté aux interventions de cinq invités. De quoi finement ciseler cette thématique et l’aborder sous plusieurs angles, qu’ils soient politique, historique, sociologique ou même urbanistique.
Parmi les points soulevés lors de ce rendez-vous : le fait qu’en Suisse, les femmes font autant de sport que les hommes, mais de manière différente. Elles ont en effet moins tendance à intégrer des clubs ou des associations sportives (seulement 30% de femmes sont recensées dans de telles structures). Au sommet de la hiérarchie, leur nombre est ainsi très faible. Dans les fédérations sportives nationales, par exemple, la fonction de président est occupée par moins de 10% de femmes.
Amenée à témoigner de son parcours, Florence Schelling fait donc figure d’exception. Entre 2020 et 2021, l’ancienne gardienne de l’équipe de Suisse de hockey sur glace, médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de Sotchi en 2014, est devenue la 1ère femme à être nommée directrice sportive d’un club sportif masculin. La Zurichoise a œuvré durant un peu moins d’une année au sein du CP Berne.
Samedi, dans « La Tablée des Sports », Florence Schelling est revenue sur cette expérience. Julien Trachsel a aussi tendu son micro à Sonia Felix, directrice adjointe de l’Office Fédéral du Sport.
