La fin de saison est animée pour les clubs de football suisses de l'élite. En plus de devoir gérer au mieux la dernière ligne droite du championnat, ils se sont prononcés vendredi en faveur d'une réforme importante de la Super League.
En accord avec ce passage de la 1ère division de dix à douze équipes, tout en introduisant un système de play-off pour déterminer le champion, les équipes qualifiées pour les différentes coupes d'Europe et le relégué, le FC Sion et le Lausanne-Sport ont aussi fort à faire sur le plan sportif avant la trêve estivale. Alors que les Vaudois sont contraints de préparer leur retour à l'échelon inférieur, les Valaisans, eux, ont pour objectif d'éviter les barrages. Vainqueurs jeudi soir sur la pelouse synthétique du LS, les Sédunois n'ont plus besoin que d'un point ou de tout autre résultat qu'une victoire de Lucerne pour éviter la 9ème place. Tout se jouera dimanche à domicile contre Servette lors de l'ultime journée de championnat.
Assurés d'être relégués, les Lausannois restent pour leur part sur une saison catastrophique. Ils n'ont décroché que quatre petites victoires en l'espace de 35 matchs. Comment expliquer cette faillite sportive ? Quant aux joueurs du FC Sion, à nouveau engagés dans une lutte pour le maintien jusqu'au bout du suspense, comme lors des exercices précédents, ne sont-ils finalement pas à leur place ? Nous avons tenté de répondre à ces questions samedi dans notre émission "La Tablée des Sports" en compagnie de deux journalistes qui ont suivi de près le parcours des deux formations romandes au cours des derniers mois. André Boschetti, de Sport-Center, l'agence sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève, du 20 Minutes et du site lematin.ch, et Christophe Moreillon, de Rhône FM, étaient nos invités.
Au terme de cette ultime journée dimanche, la Super League n'aura plus qu'une saison à vivre dans son format actuel. Dès l'exercice 2023/2024, la 1ère division suisse se transformera. Elle passera tout d'abord de dix à douze équipes et sa formule va évoluer. Les formations de l'élite n'auront plus besoin de s'affronter à quatre reprises. Après 22 journées, le classement sera divisé en deux groupes de six. Au terme de cette phase de dix matchs, place à des play-off qui permettront de déterminer le champion, les qualifiés pour les différentes coupes d'Europe, ainsi que le barragiste et le relégué.
En place depuis près de 20 ans, la formule de la Super League s'apprête donc à vivre une vraie révolution. Mais les cartes vont-elles être pour autant totalement redistribuées ? Le retard accumulé sur les meilleures ligues d'Europe va-t-il pouvoir être rattrapé, du moins en partie ? Ces questions ont été débattues lors de la seconde moitié de notre "table ronde" de la semaine, toujours en compagnie de Christophe Moreillon et d'André Boschetti.