À la rencontre de l’ancêtre du ski alpin et du ski de fond. Le télémark reste aujourd’hui un sport de niche. Même s’il n’est pas rare de croiser un-e skieur-se avec les talons libérés au moment d’effectuer un virage, son développement, sur le plan « compétition », n’a pas été fulgurant.
Swiss-Ski possède bel et bien une équipe nationale. Mais ses moyens sont dérisoires en comparaison aux disciplines phares de la Fédération.
Malgré ce faible intérêt, certaines stations ne sont pas effrayées à l’idée de mettre sur pied des compétitions internationales d’envergure. C’était notamment le cas à Villars. La station chablaisienne aurait dû accueillir une étape de Coupe du monde mercredi et jeudi. Mais en l’absence de moyen financiers suffisants, et au vu de la situation sanitaire, l’évènement est passé à la trappe.
Peu médiatisée, cette discipline n’a pour l’instant pas réussi à se faire une place dans le monde des sports d’hiver, mais pas de quoi décourager certains acteurs de cet univers, ni même les athlètes qui représentent, avec brio, la Suisse sur la scène mondiale.
Patrice Mouron, président du comité d’organisation de cette épreuve de Coupe du monde annulée à Villars, et le Valaisan Bastien Dayer, membre de l’équipe suisse de télémark et double champion du monde la saison dernière, sont revenus dans « La Tablée des Sports » sur ce calendrier modifié, mais aussi sur l’évolution de la discipline.