La 8ème saison de Formule E commence vendredi à Diriyah, en Arabie Saoudite. Et pour cette rentrée, Sébastien Buemi sera encore une fois de la partie.
Présent dans ce championnat réservé aux monoplaces 100% électriques depuis le début, le pilote d'Aigle tentera de repartir sur de nouvelles bases. Vainqueur du titre mondial en 2016, le Chablaisien sort de son pire exercice. L'an dernier, il avait échoué hors du top 20 du classement des pilotes.
Alors qu'il entre dans sa dernière année de contrat avec l'écurie "Nissan", le Vaudois espère donc faire mieux. Mais les incertitudes sont nombreuses en cette fin de mois de janvier. Dans une année, tous les constructeurs s'appuieront sur de nouvelles voitures de 3ème génération, plus puissantes et moins lourdes. L'heure est donc au développement de ces bolides "Gen3", sans pour autant laisser la saison à venir de côté.
A l'aube de cette saison 2022, nous avons pu nous entretenir avec Sébastien Buemi, qui a d'abord fait le point sur ses attentes pour les prochains mois.
L'évolution technologique est particulièrement marquée dans le milieu de la Formule E. Les monoplaces sont à la pointe. Pour les pilotes, il est donc primordial d'être à la page, de connaître leur sujet, aussi bien sur le plan mécanique que sur le plan électronique. Ce qui n'est pas forcément inné pour certains. Mais pas pour Sébastien Buemi, qui s'est toujours intéressé à ces différents domaines. Il s'est aussi attardé sur cet aspect samedi dans "La Tablée des Sports", avant d'évoquer la place dans ce championnat de la Suisse, qui a déjà accueilli deux E-Prix à Zurich et à Berne par le passé.