La saison de Coupe du monde de ski de fond a repris ses droits vendredi à Ruka, en Finlande, pour Erwan Käser et Jovian Hediger. Présents au départ du sprint, les deux cousins de Bex n’ont pas connu le même sort pour leur rentrée. Une rentrée particulière à plus d’un titre pour les Chablaisiens.
C’était en effet la dernière de Jovian Hediger, qui mettra un terme à sa carrière au printemps. L’heure est donc aux « dernières » pour le duo qui vise évidemment une participation aux Jeux Olympiques au mois de février à Pékin.
Quatre ans après PyeongChang, les deux Vaudois espèrent à nouveau être retenus pour ce point d’orgue de la saison. Et les objectifs sont clairs : « le but est de performer, pas seulement de participer », clame Erwan Käser. Alors que pour son cousin, ces JO seront les derniers. D’où une préparation particulièrement axée sur ce rendez-vous.
Le flou à deux mois des Jeux de Pékin
Restera à bien négocier les nombreuses inconnues qui entourent cet évènement. A un peu plus de deux mois de la cérémonie d’ouverture, les questions sont multiples. Comment la situation sanitaire va-t-elle évoluer ? Quelles seront les mesures à respecter sur place ? A quoi ressemblent exactement la piste et la neige sur le site de Zhangjiakou ? Quelles températures règneront sur la station située à quelque 180 kilomètres de Pékin ?
Quelques jours avant le début de cette saison 2021/2022, nous avons pu passer ces différents points en revue avec Erwan Käser et Jovian Hediger.
Après ces olympiades, Jovian Hediger aura droit à quelques courses pour tranquillement prendre congé de la Coupe du monde de ski de fond. Une Coupe du monde qu’il aura côtoyé durant 13 saisons. Il sera alors temps de dire stop pour le sprinteur de Bex.
Mais son existence ne sera pas la seule à être chamboulée. Erwan Käser va aussi devoir apprendre à vivre et à s’entraîner sans son cousin. Au fil des années, les deux Bellerins ont noué des liens forts. Et s’ils continueront à faire du sport ensemble et à se « challenger » sur des skis à roulettes durant l’été, tout sera différent. Les fondeurs chablaisiens reviennent sur cette situation qui s’annonce un peu particulière.