Le rideau se lève ce week-end sur la saison de Coupe du monde de ski alpin à Sölden, en Autriche. Et l'hiver, qui sera marqué par les Jeux Olympiques au mois de février à Pékin, a commencé sur les chapeaux de roues pour la Suisse.
Chez les dames samedi, Lara Gut-Behrami a pris la 2ème place du géant, à 14 centièmes de l'Américaine Mikaela Shiffrin. De quoi lancer cet exercice 2021/2022 de la meilleure des manières dans les rangs helvétiques. En constante progression année après année, les Suisses peuvent à nouveau prétendre jouer les premiers rôles lors de chaque course. Et pourquoi pas aller décrocher un grand Globe de cristal, synonyme de victoire au classement général. Cette distinction fait défaut aux skieurs rouges à croix blanche depuis 2010 (Carlo Janka) chez les hommes, et depuis 2016 (Lara Gut-Behrami) côté féminin.
La Tessinoise sera-t-elle capable de rééditer l'exploit ? Marco Odermatt pourra-t-il décroché le Graal à seulement 24 ans ? Et qu'attendre des athlètes suisses après un dernier hiver de haute volée ? Eléments de réponses avec nos deux invités, la Villardoue Charlotte Chable et le Morginois Didier Défago.
Si tous les voyants sont au vert, ou presque, pour les skieurs et les skieuses suisses en ce début de saison, d'autres signaux vont aussi dans leur sens. La Fédération Internationale de Ski a notamment décidé de procéder à un rééquilibrage dans le calendrier entre le nombre de courses de vitesse et les épreuves techniques. Mais il ne s'agira pas du seul changement. Et quid de la santé des athlètes qui doivent composer avec des conditions toujours plus extrêmes et un matériel qui laisse de moins en moins de place aux erreurs ? Les points sont multiples, comme l'expliquent Charlotte Chable et Didier Défago.
Au sein de l'équipe de Suisse, cette thématique des blessures est particulièrement d'actualité. Ce week-end, Wendy Holdener, Corinne Suter et Mélanie Meillard ont notamment dû faire l'impasse sur le géant de Sölden à cause de soucis physiques.