- Prochain arrêt pour Léonie Pointet: Paris et les JO.
Après son début d’année 2024 canon, Léonie Pointet a été récompensée par Swiss Olympic. La sprinteuse de Jongny disputera les prochains Jeux Olympiques avec des rêves plein la tête. Elle visera notamment une demi-finale sur 200 mètres.
« C’est un soulagement. Je l’attendais depuis un petit moment cette qualification. » C’est une Léonie Pointet forcément très heureuse que nous avons retrouvée ce mercredi matin, chez elle à Jongny, moins de 48 heures après avoir été officiellement sélectionnée pour participer aux jeux de Paris.
Il faut dire que la Vaudoise de 23 ans a couru depuis de nombreux mois après ce précieux sésame. Après avoir été sacrée championne de Suisse sur 200 mètres en salle, elle a permis en mai au relais 4x100 helvétique de se qualifier pour les Olympiades grâce à une excellente performance à Nassau, aux Bahamas. Il y a peu, elle a encore décroché le deuxième rang sur le 200 mètres des Championnats de Suisse à Winterthour.
Le 200 mètres assuré, en attente pour le relais
« J’ai réussi à sortir les bonnes courses aux bons moments cette saison, à bien performer lors des grands rendez-vous », explique-t-elle. « Mais ça n’était pas forcément facile, car il y avait chaque fois de la pression pour se qualifier. » La pression, désormais, a laissé place à l’excitation.
Léonie Pointet entend bien profiter au maximum de ses premiers Jeux Elle s’est tout de même fixé deux objectifs. Le premier, atteindre la demi-finale sur 200 mètres. Le second, courir sur le 4x100 mètres. Elle fait pour le moment partie des six filles présélectionnées pour le relais. « Nous aurons une équipe en forme, très forte, avec notamment l’ajout de Mujinga Kambundji. Il me faudra courir vite, assurer lors des entraînements, et nous verrons ! »
D’ici au départ pour Paris, prévu le 1er août prochain, les prochaines semaines seront bien chargées pour la Jongnyssoise. Elle participera le 20 juillet à l’étape londonienne de la Ligue de diamant. Ceci au milieu de nombreuses sessions d’entraînement avec son entraîneur. Car, oui, un rêve, ça se prépare.
Thierry Nicolet