- Pour tenter de battre le record, il faudra réaliser un départ canon. (© Gérard Berthoud/2023)
Les records de temps sur la course de la Monthey d’Illiez tiennent depuis 2017 chez les femmes et 2018 chez les hommes. Afin de motiver les participants, les organisateurs offrent une prime de 400 francs cette année à qui battra ces marques.
Deux semaines après la « Course des 2 Chapelles », Monthey fera à nouveau office de départ d’une course de montagne ce samedi. La 12e édition de la « Monthey d’Illiez » se tiendra ce week-end. Au programme : un tracé de 9.2 kilomètres, agrémenté par un dénivelé positif de 700 mètres.
Et comme à son habitude, la manifestation risque de faire le plein. Ils étaient 500 l’an dernier à emprunter le bitume et les chemins de forêt le long de la Vallée d’Illiez. Ils devraient même être encore plus ce samedi. « Selon nos statistiques, nous devrions être de retour au niveau d’avant Covid », indique le président du comité d’organisation Thierry Perrin.
Un succès populaire
Différents facteurs peuvent expliquer cette nouvelle, selon Thierry Perrin. Le paysage et la diversité de terrain d'abord, le côté populaire ensuite, avec un départ non chronométré pour les marcheurs et une course spécifiquement dédiée aux enfants. La place de la course dans le calendrier est aussi un argument. « Il n'y a pas beaucoup d'autres courses dans la région. Il s'agit aussi également du début de la saison des tracés de montagne, juste après le plat avec le Tour du Chablais. »
Selon le compte provisoire, les participants sont déjà 575. Les inscriptions numériques se sont clôturées jeudi à midi, mais il sera encore possible de récupérer un dossard avant le départ de la course.
Et afin de motiver ceux qui se tâteraient encore, les organisateurs ont mis au point une sorte de « motivation supplémentaire », qui s’adresse à ceux qui ambitionneraient de battre les records de temps. Les meilleures marques tiennent depuis 2017 chez les femmes et 2018 chez les hommes. Elles sont les œuvres de la Boyarde Maude Mathys (42’56’’) et du Fribourgeois Rémi Bonnet (38’35’’).
Le pactole pour le record
« Nous offrons 400 francs à la personne qui battra le record. Nous rajoutons 100 francs par année où cette marque n’est pas dépassée. Il faudra courir vite. Il sera difficile de faire mieux que Maude et Rémi, à part pour eux-mêmes », plaisante Thierry Perrin.
Pour le moment, nous ne savons pas si les deux athlètes seront présents sur la manifestation chablaisienne ce week-end. Le vainqueur de l’an dernier, le Québéco-Zurichois, résident d’Aigle, François Leboeuf sera lui bien là pour remettre son titre en jeu.
Thierry Nicolet