- Après une saison réussie, Blonay espère terminer sur une bonne note, à domicile, ce week-end lors du Final Four. (© Blonay Basket)
Le Blonay Basket n’est qu’à deux matchs du titre en deuxième division féminine. Les Vaudoises disputeront ce week-end le Final Four du championnat de NLB. Et à domicile qui plus est.
Le Blonay Basket aura un certain avantage ce week-end lors du Final Four de la NLB féminine. Les Vaudoises disputeront les finales du championnat à domicile, dans « leur » salle de Bahyse. « Ça n’est pas un stress supplémentaire pour nous », indique le coach Nadir Moussaoui. « Nous étions même soulagés d’apprendre que nous jouions à la maison. »
Cette qualification pour le Final Four s’est dessinée au terme d’un exercice 2023-2024 pleinement abouti de la part de Blonay, bouclé au deuxième rang de la saison régulière, à égalité de points avec le leader Winterthour et le troisième Sion.
Duel valdo-valaisan en demi
Après avoir éliminé les Bâloises d’Arlesheim en quart il y a un peu moins de deux semaines, les joueuses de la Riviera affronteront Sion samedi, en demi-finale. Il s’agira d’une rencontre unique, qu’il faudra absolument gagner si Blonay souhaite poursuivre la compétition. Mais selon Nadir Moussaoui, ce match n’a pas forcément été préparé de manière spécifique.
Le coup d’envoi de cette demi-finale sera donné à 18 heures. En cas de victoire, les Vaudoises seraient qualifiées pour la finale de dimanche, pour y affronter l’équipe vainqueure du duel Winterthour – Villars-sur-Glâne. « Nous serions déçus de disputer le match pour la troisième place. Il faudra jouer deux matchs intensifs deux jours de suite. Mais nous avons de bons espoirs », explique Nadir Moussaoui.
Peu importe le résultat, il n’y aura pas de promotion
Cependant, un succès et l’obtention de la première place ne seraient pas synonyme de promotion dans l’élite pour Blonay. Il n’existe actuellement aucune volonté du club vaudois d’intégrer la SB League Women. « Nous avons plusieurs joueuses qui ont connu la première division et qui ne veulent pas forcément la retrouver. Le rythme de deux à trois entraînements par semaine leur convient largement », concède Nadir Moussaoui. Il existe également un trou au niveau des équipes juniors.
Thierry Nicolet