
- En 2022, Caroline Ulrich (au centre) c'était imposée sur le petit parcours en 4h09'30''. Elle était alors accompagnée de l'athlète de Leyin Thibe Deseyn (à g.), et de Léa Meier.
Après ses deux victoires en Coupe du monde de ski alpinisme, l’hiver de Caroline Ulrich se terminera ce week-end, sur la Patrouille des Glaciers. La Boélande et ses coéquipières chercheront à battre le record de temps sur le « petit » parcours.
« C’est un grand mythe. De pouvoir la gagner, forcément ça fait rêver. » Pour Caroline Ulrich, la Patrouille des Glaciers, c’est la cerise sur le gâteau cette année. Après avoir obtenu les deux premières victoires de sa carrière cette saison en Coupe du monde, lors des sprints de Val Thorens et Schladming, l’athlète de La Tour-de-Peilz espère terminer sur une bonne note entre Arolla et Verbier. Elle sera accompagnée de la Leysenoude Thibe Deseyn, ainsi que de la Haut-Valaisanne Alessandra Schmid.
3h32, qui dit mieux ?
Cette bonne note, ce ne serait ni plus ni moins que le record de temps sur le petit parcours. La meilleure marque féminine a été réalisée en 2018, et s’établit à 3h32’07’’. « Nous aimerions vraiment aller chercher ce record. D’autant plus qu’il est détenu par trois de nos coéquipières en équipe nationale », sourit la Boélande. Pour ce faire, il faudra faire mieux qu’en 2022, lorsque Caroline Ulrich s’était imposée en un peu plus de quatre heures, certes sur un parcours quelque peu différent.
Cet objectif sera le dernier de la saison 2023-2024 pour la jeune femme de 22 ans. L’hiver fut en effet long, même si Caroline Ulrich l’avoue, il lui en reste un peu sous le pied.
Tributaires des conditions
L’enchaînement des départs en compétitions internationales représente un avantage pour Caroline Ulrich. « Après m’être alignée sur de nombreuses individuelles durant tout l’hiver, je me sens totalement prête pour affronter le petit parcours. C’est clair qui si nous nous étions lancées sur le grand, il aurait fallu une préparation plus spécifique et plus poussée », indique-t-elle.
Tout ne sera évidemment pas simple, malgré le bagage des trois jeunes femmes. « Il y a beaucoup de parties plates, de skating… C’est assez inhabituel par rapport à ce pourquoi nous nous entraînons le long de la saison. »
Caroline Ulrich et ses partenaires s’élanceront samedi, sur les coups de 06h30, à l’assaut d’un record qui tient depuis six ans. Pour autant que la météo le permette…
Thierry Nicolet