
Arnaud Boisset a surpris son monde cet hiver sur les pistes de Coupe du monde. Pas de quoi rassasier le Martignerain de 25 ans. Il était notre invité ce lundi.
Première saison en Coupe du monde. Quatre top 10, six top 15, et cette apothéose finale avec la troisième place obtenue en Super-G lors des finales de Saalbach. C’est peu dire que les débuts d’Arnaud Boisset au sein de l’élite internationale du ski alpin ont épaté le monde du cirque blanc. « Je me suis honnêtement surpris moi-même toute la saison », sourit l’Octodurien.
C’est après les épreuves de Wengen que le jeune homme de 25 ans a réellement compris qu’il était en passe de largement surpasser son objectif principal : une place dans le top-30 du Super-G. « C’est quand j’ai enchaîné trois courses dans les points que je me suis dit que je ne volais ma place à personne. La confiance s’est envolée, et avec la confiance, tout est devenu plus simple. »
Un long apprentissage en Coupe d'Europe
Le chemin a cependant été long pour en arriver à cette consécration. Le Valaisan a encore skié quatre saisons en Coupe d’Europe après son premier podium obtenu dans l'antichambre de la Coupe du monde. « Il y a quasiment le même niveau qu’en Coupe du monde, mais aucune exposition et aucune reconnaissance », explique-t-il. « J’y ai cependant acquis beaucoup d’expérience, ce qui m’a permis d’arriver à l’échelon supérieur avec beaucoup de bouteille. »
Place désormais à une préparation estivale qui s’annonce chargée, avant le retour sur les lattes pour la saison 2024-2025. Un hiver qu’Arnaud Boisset n’abordera plus dans la peau du jeune débarqué, mais dans celle d’un outsider. « Quand je suis arrivé, je n’avais rien à perdre. Maintenant, il y a des pressions externes, entre médias, sponsors… Mais je vais essayer de ne pas trop me prendre la tête, et d’arriver dans le même état d’esprit qu’en 2023. Je n’ai pas encore d’objectif chiffré. »
Arnaud Boisset était l’invité lundi soir de notre émission sportive hebdomadaire du « 17h Mag ».
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Partie 2
Thierry Nicolet