- Il y avait de la neige et du soleil sur la Diablerets 3D 2022. Et cette année ? ©diablerets3d.ch
Les conditions météorologiques ne facilitent pas la tâche des organisateurs de la Diablerets 3D. À quatre jours de la 14e édition de la course de ski alpinisme, les parcours exacts n’ont pas encore pu être tracés, en raison du manque de neige.
« Cette année, ce n’est vraiment pas facile à organiser. » Ce sont les mots du chef de course de la Diablerets 3D, Bertrand Croisier. Il faut dire que les organisateurs de cette manifestation de ski alpinisme née en 2010 ont du pain sur la planche en ce mois de février.
Les parcours exacts n’ont pas encore pu être tracés, en raison du manque de neige. Si le départ sera donné au pied du Col du Pillon, comme l’an dernier, l’emplacement exact de l’arrivée n’a pas encore pu être précisément défini. Surtout que la pluie pourrait encore s’inviter à haute altitude ces prochains jours. Bref, rien n’est simple avoue Bertrand Croisier.
Il y aura du monde et du choix
Tout se décidera donc ces prochains jours, entre jeudi et vendredi. Mais parmi ces nombreux points d’interrogation, une certitude subsiste : la Diablerets 3D 2024 aura lieu. « La course n’a jamais été annulée dans son histoire. Et ça pique notre égo, à nous les organisateurs, parce qu’on ne veut pas être les premiers à devoir déclarer forfait. Ça ne va pas commencer cette année », plaisante Bertrand Croisier.
Tous les parcours prévus cette année ont ainsi été confirmés. À savoir la verticale du samedi soir, ainsi que la mini Diabolique, la Diabolique et la Super Diabolique dimanche, avec des distances respectives de 15.5, 21.5 et 28 kilomètres. Il y aura même une nouveauté, avec une manche de la Youth Cup prévue sur les deux jours, ouverte aux jeunes membres du Club Alpin Suisse.
Pour l'instant, on compte près de 300 inscriptions, avant la clôture ce mercredi soir. Bertrand Croisier nous détaille les raisons de ce succès. La principale : la prochaine Patrouille des Glaciers.
La course à pied du Trail Blanc est également prévue samedi dans la station des Alpes vaudoises, avec deux parcours différents.
Thierry Nicolet