Le Tour des Stations propose des défis encore plus fous cette année. A l’occasion de la 6ème édition de la cyclosportive valaisanne lancée mardi, le parcours « Ultrafondo » de 242 kilomètres et 8'848 mètres de dénivelé positif, soit l’équivalent de l’Everest, n’est plus le plus long. Deux boucles de 555 et 1'000 kilomètres ont vu le jour en 2023.
Le Tour des Stations a vu encore plus grand pour sa 6ème édition. Déjà dédié aux cyclosportifs amateurs de longues distances et de forts dénivelés, l’évènement organisé entre Le Châble et Verbier a pris une autre dimension cette année. Le tracé de 242 kilomètres, agrémenté par 8'848 mètres de dénivelé positif, soit l’équivalent de l’Everest, n’est plus le parcours le plus long. Depuis mardi, plusieurs dizaines de courageux et courageuses ont un défi encore plus difficile à relever: venir à bout de boucles qui s'étalent sur 555 et même 1'000 kilomètres.
« On a lancé 40 personnes à travers sept cantons et 150 communes, donc il a fallu créer des bases de vie, tout en gérant leur sécurité et en les traçant pour savoir où sont ces personnes en tout temps », explique Grégory Saudan, président du comité d'organisation du Tour des Stations. Une manifestation qui ne s'étale donc plus seulement sur un week-end, mais sur presque toute une semaine.
Le Chablais également à l'honneur
Avec ces tracés beaucoup plus longs, la cyclosportive valaisanne peut s’aventurer dans des régions différentes, notamment dans le Chablais. La Vallée d’Illiez et les Alpes vaudoises figurent au programme des concurrents qui ont pris le départ de ces défis ultimes. Des stations comme Gstaad, Grindelwald ou encore Andermatt sont également traversées. « Ces stations n'ont pas trop de contraintes techniques puisque le passage des coureurs est vraiment très espacé », précise Grégory Saudan, qui se réjouit de pouvoir agrandir le giron des lieux par lesquels transite le Tour des Stations.
Jusqu'où augmenter le degré de difficulté ?
Malgré ces nouveautés, la manifestation reposera toujours ce week-end sur le Granfondo, long de 133 kilomètres (4'700 mètres de dénivelé), et ses dérivés compris entre 74 et 242 kilomètres. Sur ces différents parcours, quelque 3'000 participants sont attendus.
Il n'en reste pas moins que le degré de difficulté est tout de même monté d’un cran cette année. « Le but n'est pas d'entrer dans une escalade », prévient Grégory Saudan. Une certaine limite semble ainsi exister pour le niveau de difficulté proposé sur l'épreuve. A court terme, l'objectif est de pérenniser les boucles de 555 et 1'000 kilomètres, en tentant d'attirer un plus large public. L'homme fort du Tour des Stations ne ferme toutefois pas la porte à l'introduction d'une variante encore plus exigeante. « Il existe des courses sur 2'000, 3'000, voire 5'000 kilomètres. Pour l'instant, ce n'est pas notre but, mais je ne dis pas que ça n'arrivera jamais ».
A priori, l'avenir de la cyclosportive organisée entre Le Châble et Verbier ne devrait pas être marqué par des modifications trop importantes à court terme. A une exception près. L'an prochain, le Tour des Stations est appelé à changer de place dans le calendrier. La période des vacances n'étant pas optimale, notamment pour trouver des bénévoles, les organisateurs songent à déplacer l'évènement à la fin du mois d'août.
