- Photo: Facebook Jarod Biya
Les sportifs et les sportives sont aussi concernés par les excès des Fêtes de fin d’année. Au moment de retrouver leurs proches pour des repas souvent copieux, plusieurs athlètes admettent qu’ils en profitent.
C’est notamment le cas de Jarod Biya. Agé de 21 ans, le spécialiste de saut en longueur de Leysin sort d’une année difficile. En février, il s’est rompu le ligament croisé antérieur d’un genou après une mauvaise réception. Le jeune Chablaisien a donc dû se soumettre à une opération.
Passer Noël avec ses proches
Mais pour Noël, ce n’est pas forcément un cadeau en lien avec sa carrière sportive qu’il espérait trouver sous le sapin. « Pour moi, l’essentiel est que les gens puissent passer les Fêtes en famille, avec leurs proches, lance le jeune Vaudois. C’est aussi ce que je souhaite à titre personnel ».
En cette année particulière dans sa carrière, Jarod Biya a eu l’occasion de passer Noël avec les siens, ce qui n’est pas exceptionnel. « Il faut bien planifier son programme et ses entraînements, glisse-t-il. Si on s’organise bien, on a quand même le temps de passer 2-3 jours avec sa famille. Après, c’est sûr qu’on doit tout de suite se remettre à l’entraînement, donc pas question de trop manger et d’être trop gourmand (Rires) ».
Renouer avec la compétition en 2022
Toujours convalescent, le Chablaisien n’a qu’un seul but au moment de se tourner vers 2022 : pouvoir renouer avec la compétition. Son record personnel se situe à 7m99, soit la meilleure marque suisse pour un athlète de moins de 23 ans. « J’espère que mon genou sera parfaitement stable et j’espère retrouver mon niveau de performance, clame Jarod Biya lorsqu’il évoque ses ambitions pour les 12 prochains mois. Sur le plan sportif, je ne veux pas me mettre de pression, donc j’ai mes petits objectifs que je préfère garder pour moi ».
Les ambitions ne manquent donc pas pour le Leysenoud, même s’il reste discret pour le moment. Avant de bondir à nouveau aussi loin que possible dans les bacs à sable, il aura aussi à cœur de ne pas « griller les étapes ». L’athlète de 21 ans, qui garde la tête sur les épaules, ne cesse de (se) le répéter.