- Guillaume Stettler (à gauche) peut compter sur la présence de son père lors de chaque course. (© DR)
À 20 ans, Guillaume Stettler enchaîne les performances de haut niveau tout en poursuivant son parcours professionnel. Entre cyclocross hivernal et VTT marathon estival, le cycliste de Chessel construit patiemment son avenir.
L’Omnium romand de cyclocross s’est achevé dimanche à Bramois. Et pour la deuxième année consécutive, c’est Guillaume Stettler qui s’est emparé du deuxième rang du classement général. Tout au long de la compétition, le jeune homme de 20 ans a fait preuve de régularité, montant notamment sur la boîte sur l’épreuve des Diablerets au mois d’octobre. « C’était une très bonne saison. J’ai pu participer à toutes les manches de l’Omnium, donc ça a été assez long pour moi, comme j’ai enchaîné après le VTT », explique le résident de Chessel.
Car oui, la saison de Guillaume Stettler ne se résume pas à ces derniers mois de cyclocross. Le Vaudois s’aligne principalement sur des courses de VTT marathon, non sans succès. Cette année par exemple, il s’est classé deuxième du Grand Raid (Nendaz-Grimentz, 93 km) et s’est imposé sur le cross-country du Raid Evolénard. Des performances qui marquent les esprits, obtenues qui plus est sans aucun statut professionnel ou même semi-professionnel.
Travail ou vélo : pourquoi choisir ?
Cet été, le Chessellois a en effet obtenu son CFC de dessinateur en bâtiment, et est employé depuis lors. « Le complément travail et cyclisme n’est pas toujours évident, mais ça permet aussi de se changer les idées. J’arrive à jongler entre les deux, et pour le moment ça me convient bien. »
D’autant que Guillaume Stettler peut compter sur des soutiens importants. Celui de ses parents tout d’abord, ainsi que sur celui du team Papival, formation helvétique de VTT dirigée par Alain Glassey. Il a rejoint la structure au début de l’année 2023, après y avoir postulé quelques semaines auparavant. « Il y a de l’entraide, du matériel, des ravitaillements sur les courses. C’est précieux. »
De quoi prendre confiance et songer plus sereinement à l’avenir. « En 2026, ce seront à peu près les mêmes objectifs que cette année, avec peut-être un peu moins de charge de travail à côté. L’idée sera de passer plus d’heures sur le vélo, de gagner en expérience et de continuer à me concentrer sur les marathons longue distance. »
Thierry Nicolet










































