
- Alain Richard ne semblait pas trop éprouvé une fois la ligne d'arrivée des Défis des Chalets franchie. (© Radio Chablais)
À 40 ans, Alain Richard prouve que l’on peut encore se dépasser sans perdre le plaisir. Cinquième dimanche sur les Défis des Chalets, l’athlète chablaisien cultive sa passion pour les sentiers de la région. Des parcours qu’il affectionne, et sur lesquels il excelle.
« Je suis très content de ma performance. J’étais malade ces derniers jours, et je ne savais pas si je récupérerais à temps. » Bien qu’amoindri, Alain Richard a tout de même joué les premiers rôles dimanche sur la 20e édition des Défis des Chalets. L’Evionnard s’est classé cinquième du trail de 42 kilomètres, agrémenté de 3'440 mètres de dénivelé positif. Deuxième sur cette même épreuve l’an dernier, il brille sur les tracés de la région depuis son retour au sport de compétition en 2021.
Alain Richard a notamment remporté le Trail des Dents-du-Midi il y a un mois. Une victoire symbolique. « Mon papa avait déjà gagné cette course à l’époque. Quand j’avais six-sept ans, j’allais ravitailler sur cette compétition. Elle me rappelle pleins de souvenirs, et jamais je n’aurais pensé pouvoir la gagner, encore moins à 40 ans. » Mais outre les succès et les podiums, le plus important reste le plaisir pour le Chablaisien.
Une découverte perpétuelle
« L’ambiance, les organisateurs qui se donnent de la peine pour tout mettre en place… C’est extraordinaire. Et que dire des parcours à notre disposition ? » Oui, Alain Richard est un amoureux du terrain de jeu que représente notre région. D’après lui, le trail est la clé de la découverte de la nature et des sentiers montagneux. « C’est la liberté de pouvoir tracer des parcours sur une carte, sans limite. Je cours quasiment tous les jours, parfois deux fois par jour, et je découvre encore de nouveaux chemins autour de chez moi. »
Cette soif d’aventure n’est pas proche de se terminer de sitôt. Alain Richard nous a même indiqué avoir encore un défi personnel à réaliser avant la fin de la saison, qu’il a tenu à garder secret pour le moment.
L'interview
Thierry Nicolet