
- Mersim Asllani est passé par Lausanne, GC et le Stade Lausanne-Ouchy. Le Villeneuvois défendait plus récemment les couleurs du FC Bulle. (© Radio Chablais)
International et ancien joueur professionnel, Mersim Asllani a rejoint l'effectif du FC Monthey depuis la reprise. Le Villeneuvois n’a pas hésité à dire oui au moment de revenir dans le Chablais. Rencontre.
Cela faisait plus de dix ans que Mersim Asllani n’avait plus évolué pour un club chablaisien. Le dernier en date ? Le FC Aigle, jusqu’en 2011. Son parcours l’a ensuite emmené à Montreux puis au Team Vaud, avant d’entamer son parcours professionnel, entre Super et Challenge League. Le joueur offensif de 26 ans est désormais de retour dans sa région, lui qui a rejoint cet été le FC Monthey et la 1e Ligue en provenance de Bulle (Promotion League).
Cette division, l’international kosovar (deux sélections) la connaît pour y avoir déjà disputé plusieurs rencontres dans le passé. « Je n’ai pas eu peur du tout de revenir à ce niveau-ci. Il n’y a pas de grandes différences entre la Promotion League et la 1e Ligue », nous a mentionné l’ancien du Lausanne-Sport et de Grasshopper. Outre le fait de pouvoir retrouver certains amis et se rapprocher de sa famille, il y a un argument qui a principalement convaincu Mersim Asllani de rejoindre Monthey : l’entraîneur Cédric Strahm.
Un rôle auprès des plus jeunes
Les deux hommes s’étaient connus à Bulle, et se retrouvent donc au Stade Philippe-Pottier. « Il m’a appelé plusieurs fois, et j’ai eu plusieurs discussions avec lui », explique le joueur. « Nous avons une excellente relation, nous sommes limite des amis. Et ça a grandement facilité mon choix. » Choix qui s’est d’ores et déjà révélé payant. L’équipe bas-valaisanne s’est imposée samedi pour son premier match officiel de la saison, battant Coffrane sur le score de 3-1.
Sur le terrain et en-dehors, Mersim Asllani a ainsi pu mettre son expérience au profit de ses jeunes coéquipiers. « C’est mon rôle : amener cette envie de gagner. Je fais en sorte d’aider les plus jeunes à se libérer sur le terrain, pour qu’ils puissent pleinement montrer leur potentiel. »
L'interview de Mersim Asllani
Thierry Nicolet