
- Des dizaines de jeunes de la région et d'ailleurs ont répondu présent pour l'édition 2025 du George Basketball Camp. (© Radio Chablais)
Ils sont huitante jeunes à suer cette semaine à Monthey, à l’occasion de la 22e édition du George Basketball Camp. Son organisateur, l’ancien joueur du BBC Monthey-Chablais Deon George, ne se voit pas arrêter de sitôt et a plusieurs idées de développement pour le futur.
Depuis 22 ans, le George Basketball Camp rythme les grandes vacances d’été à Monthey. Cette année, ils sont huitante participants de tous niveaux âgés de huit à dix-huit ans, répartis entre le Reposieux et la Salle de l’Europe, à apprendre les bases du basket, ou à les perfectionner. « Le but, c’est que les jeunes puissent améliorer certains points, qu’ils soient techniques, physiques ou mentaux », explique le fondateur du camp, l’ancien professionnel Deon George.
Depuis sa mise en place, l’événement a bien évolué. Depuis cinq ans par exemple, c’est surtout le basket 3x3 qui y est inculqué. « À cinq contre cinq, il était trop facile pour certaines de se cacher. Il suffisait qu’il y ait un ou deux joueurs trop forts dans une équipe pour que les autres s’effacent. Désormais, tout le monde est impliqué », témoigne celui qui a évolué pour les Sangliers entre 2001 et 2007 et qui a mis en place pour cette édition 2025 des séances de… yoga.
Bientôt une nouvelle structure pour les professionnels ?
Les participants s’entraînent sous les yeux avisés de huit coachs, dont les deux fils de Deon George, Kyshawn et Jamal. Nous pouvons également citer les noms d’Eglé Moix, Thomas Fritschi, Brunelle Tutonda ou encore Noé Anabir. « Je voulais m’entourer de personnes proches des jeunes et de leur réalité », indique l’organisateur, qui ne manque pas d’idées pour développer son camp.
L’une d’entre elles serait de créer une structure ouverte aux pros/semi pros. « Cela avec un coaching personnalisé pour les participants, selon ce qu’ils ont besoin d’entraîner. Le but serait ensuite d’assurer leur suivi. » S’il n’a pas encore fixé d’échéance pour ce projet, Deon George sait qu’il lui reste du temps. « Je suis plutôt dans la longévité. J’espère encore pouvoir organiser le George Basketball Camp pendant dix, vingt, voire même cinquante ans ! »
La vidéo
Thierry Nicolet