- À l'image de Thibe Deseyn, les athlètes se réjouissent quelque peu de voir la saison se terminer.
Si les Romandes n’ont pas eu l’occasion de briller vendredi sur le sprint de Coupe du monde de Villars, l’essentiel n’était pas là. Toutes entendent profiter des dernières courses avant de passer – pour celles qui ne l’ont pas encore fait – aux activités estivales.
Ce fut compliqué pour les Suissesses ce vendredi à Villars-sur-Ollon. Aucune d’entre elles ne s’est illustrée sur le sprint qui se tenait dans la station des Alpes vaudoises. L’une des favorites, la Neuchâteloise Marianne Fatton s’est vu infliger une pénalité pour avoir accroché son bâton au filet de protection en demi-finale. Caroline Ulrich, l’athlète de la Tour-de-Peilz, a quant à elle chuté et se serait fracturé le pouce.
Thibe Deseyn, enfin, n’a pas pu faire mieux que 13e, dans une discipline qui n’est – il faut le dire – pas vraiment sa tasse de thé. Il ne lui a cependant presque rien manqué pour atteindre les demi-finales. Mais plutôt que d’être déçue, la Leysenoude nous a plutôt avoué qu’elle se réjouissait que la saison arrive à son terme. Après ces deux jours dans le Chablais, il ne restera plus que les Finales de Coupe du monde à disputer la semaine prochaine à Tromsø.
« La fatigue arrive, la pression retombe… On est contents que ce soit Villars et la Norvège la semaine prochaine dans ces cadres magnifiques. Mais il ne faudrait pas que ça dure plus longtemps », nous a-t-elle indiqué dans l’aire d’arrivée. « J’avoue que j’ai déjà sorti le vélo. J’ai encore fait les intensités à ski, mais ce ne sont pas les derniers entraînements qui vont changer quelque chose », a encore plaisanté l’actuelle leader du classement général U23.
« On est tous passés en mode été »
Le son de cloche est le même pour la double championne du monde Marianne Fatton, qui a elle aussi la tête au soleil. « Ma pénalité d’aujourd’hui est peut-être un mal pour un bien, car ça m’évite de trop tirer sur la corde. Il n’y a plus de neige à la maison, le changement d’heure… J’ai l’impression qu’on est tous passés en mode été, alors que nous sommes toujours là avec nos skis. »
Bien entendu, comme pour une majorité d’athlètes de haut niveau, il lui sera difficile de décrocher une fois la saison terminée. « J’avoue qu’après les Finales en Norvège, j’irai encore skier à Arolla, afin de quand même avoir le temps de faire du beau ski ! »
Thierry Nicolet
