
- Les joueuses du BBC Troistorrents se devront d'être solidaires vendredi soir, si elles veulent se donner une chance de voir les demi-finales.
La victoire sera obligatoire pour le BBC Troistorrents vendredi soir si les Chorgues souhaitent se donner une chance de voir les demi-finales de playoffs. L'espoir est mince, mais pas inexistant. Le point avec la coach chablaisienne.
Après une seule rencontre disputée dans ces quarts de finale de playoffs de SB League Women, le BBC Troistorrents est déjà mal en point. Telle est la dure loi de ces séries qui ne se jouent qu’au meilleur des trois matchs. Défaites 93-73 mardi soir lors de l’acte 1 face à Genève, les Bas-Valaisannes devront à tout prix gagner vendredi pour ne pas voir leur saison se terminer prématurément.
Seulement, si l’on se fie à la forme des deux formations, rien ne semble indiquer que l’issue de cette rencontre soit positive pour les Chorgues. Les Chablaisiennes n’ont plus remporté la moindre rencontre depuis le 4 janvier dernier, face à Pully. « Ce n’est pas que nous nous attendons à un revers vendredi, mais quand tu ne gagnes pas de match depuis si longtemps… Nous savons que nous sommes dans la difficulté, dans un trou, mais il ne faudra retenir que le meilleur, à savoir notre début de saison », indique Emilie Duvivier, la technicienne française de « 3T ».
Deux mots : attitude et envie
Au milieu de ce marasme, l’équipe de la Cité de Calvin semble également être un sacré caillou dans les baskets chorgues. En quatre rencontres disputées jusqu’ici sur le seul début d’année 2025, la victoire a toujours été genevoise. « Nous avons beaucoup de mal à nous replier, à sprinter pour les arrêter. Mais notre principal point faible, c’est en un-contre-un, où nous nous jetons, nous sautons sur des feintes… Et Genève est très fort à cet exercice-là », analyse la coach, qui nous a annoncé qu’elle resterait en poste pour le prochain exercice.
Cette partie décisive de vendredi soir se jouera donc principalement sur l’attitude et l’envie, annonce Emilie Duvivier. D’ailleurs, elle n’a pas forcément prévu de parler de tactique à ses protégées. « Pas que cela ne serve à rien, mais c’est un adversaire que nous avons très souvent affronté. Les filles savent ce qu’elles doivent faire. Tout le monde veut aller chercher un acte 3 ! »
L’interview d’Emilie Duvivier
Thierry Nicolet