Entrepris conjointement par la commune de Rougemont et le Parc naturel régional Gruyère Pays-d'Enhaut, ce recensement d"arbres remarquables" va durer plusieurs mois. Il permettra ensuite de prendre des mesures de protection.
Jusqu’en septembre, un ingénieur en gestion de la nature, engagé par le parc naturel régional partira à la recherche de ces végétaux d’exception. Pour entrer dans la catégorie « remarquables », les arbres doivent être situés hors-forêt et remplir plusieurs critères, comme l’âge et la valeur culturelle. Ces exigences ont été établies par l’Etat de Vaud dans le cadre de sa nouvelle loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager, entrée en vigueur au début de cette année. Toutes les communes du Canton doivent se soumettre à cette exigence dans les cinq prochaines années.
Nous avons interviewé Marie Gallot-Lavallée. La biologiste au Parc naturel Gruyère Pays-d'Enhaut nous explique les détails de cette démarche. À commencer par répondre à cette question : "un arbre remarquable", qu'est-ce que c'est ?
Pour Yonathan Steiner, chargé des recensements les objectifs de ces comptages sont multiples. Pour l'ingénieur en gestion de la nature, mandaté par le Parc Gruyère Pays d’Enhaut, "ces arbres ont une importance historique, ils seront ensuite préservés et protégés par un inventaire cantonal."
Après quelques jours de travail, Yonathan Steiner a repéré 27 arbres éligibles. Comme cet Érable sycomore (Acer pseudoplatanus) de 596 cm de circonférence, situé au chemin de Brévalle à Rougemont.
