Les femmes doivent être davantage présentes dans la recherche mathématique. Un stage pour les encourager à persévérer dans ce domaine très masculin est organisé cette semaine aux Diablerets.
Les femmes sont sous-représentées dans les milieux scientifiques en général, dans celui des mathématiques en particulier. Des études démontrent que la peur de l’échec et le stress lié aux mathématiques est plus forts chez les filles. Dans les écoles spécialisées, moins d’un cinquième des postes de professeur sont occupés par des femmes. Une réalité statistique qui pousse certaines chercheuses à tenter d’inverser la tendance.
C’est ainsi qu’un stage d’initiation à la recherche mathématique réservé aux collégiennes est organisé cette semaine aux Diablerets. Inspiré d’un projet similaire lancé avec succès il y a plusieurs années à Marseille, il accueille vingt-six jeunes pour cette première édition. Mathématicienne à l’université de Genève et organisatrice du stage, Élise Raphael est convaincue qu’un évènement comme celui-là peut influencer positivement la mixité dans le domaine de la recherche à moyen terme.
Si la gent féminine est davantage représentée dans les milieux de recherches, cela aura un impact sur la nature de ces recherches. C'est l'avis d'Élise Raphael.
Ce stage d’initiation à la recherche mathématique pour les filles se déroule de mardi à vendredi, aux Diablerets.
Écoutez l'interview intégrale d'Élise Raphael, organisatrice du stage d'initiation à la recherche mathématique réservé aux filles: