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Les trois interpellations urgentes déposées sur la suspension du projet AOMC ont obtenu des réponses techniques et financières plus précises. Si les élus regrettent le retard, ils se disent néanmoins rassurés par les explications fournies vendredi en plénum.
Les débats autour de la suspension du chantier AOMC entre Collombey-Muraz et Monthey ont occupé une bonne part de la séance du Grand Conseil ce vendredi matin. Trois interpellations urgentes ont demandé des éclaircissements sur un retard jugé incompréhensible, seulement quatre mois après le premier coup de pioche.
Face aux élus, le conseiller d’État Franz Ruppen a précisé que les TPC et le canton sont en discussions étroites avec l’Office fédéral des transports, principal financeur du projet. Une séance de coordination s’est déjà tenue à Sion avec l’ensemble des partenaires. Le ministre de la mobilité a également confirmé qu’une analyse technique et financière approfondie est en cours afin d’identifier d’éventuels surcoûts et de proposer des optimisations. Les conclusions sont attendues au printemps 2026, avant de définir la reprise du chantier.
Olivier Ostrini, député PS montheysan et auteur de l'une des interpellations
Rassuré par la transparence et le cadre posé par le Conseil d’État, Olivier Ostrini estime que les explications apportées ce vendredi matin permettent de mieux comprendre la situation. Mais il souligne que cette suspension reste dommageable pour le Chablais, une région qui compte sur ce projet pour améliorer la sécurité ferroviaire et renforcer son réseau de mobilité :
Pour mémoire, la suspension annoncée le 14 octobre découle de l’impossibilité de faire converger, dans les délais, les conditions techniques et administratives nécessaires. Aucun coût supplémentaire n’est à charge des financeurs pour l’instant, et un audit externe doit encore être mené. La mise en service sera retardée d’au moins deux ans, par rapport à l’objectif initial de 2030.
/JGA










































