- Le plénum du Grand Conseil du Canton du Valais, où plusieurs interpellations urgentes sur le projet AOMC ont été traitées. © Radio Chablais
La suspension du chantier AOMC s’est invitée au Grand Conseil ce vendredi, où plusieurs députés ont demandé des explications au Conseil d’État sur les raisons du retard du projet, suspendu seulement quatre mois après le début des travaux.
Le chantier de la ligne AOMC entre Collombey-Muraz et Monthey continue de susciter de vives réactions. Lors de la dernière séance de la session de novembre, ce vendredi, plusieurs députés ont interpellé le Conseil d’État pour dénoncer un retard jugé incompréhensible, alors que le premier coup de pioche avait été donné en mai.
Le conseiller d’État Franz Ruppen a indiqué que les TPC et le canton sont en discussions étroites avec l’Office fédéral des transports, principal financeur du projet. Une séance s’est déjà tenue à Sion avec l’ensemble des partenaires pour faire le point sur la situation. Le ministre de la Mobilité a également rappelé qu’une analyse technique et financière est en cours pour identifier les surcoûts potentiels et proposer des optimisations. Ses conclusions sont attendues au printemps 2026, avant de définir les modalités de reprise du chantier.
Pour mémoire, la suspension annoncée le 14 octobre fait suite à l’impossibilité de faire converger à temps les différentes conditions techniques et administratives nécessaires. Une nouvelle mise à l’enquête pourrait être requise en cas de modification du périmètre, et tout dépassement budgétaire devra être validé par la Confédération et les autres financeurs. En parallèle, un audit externe sera mené, alors que les travaux CFF prévus dès 2026 devront être coordonnés avec ceux de l’AOMC.
À noter encore que cette pause entraînera au moins deux ans de retard, alors que la mise en service était initialement prévue en 2030.
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