Le comité valaisan du non à la réforme du 2e pilier a dévoilé ce mardi ses arguments. Le peuple doit se prononcer sur ce sujet lors des prochaines votations le 22 septembre.
A l’approche des votations du 22 septembre, la gauche valaisanne et les syndicats du canton montent au front. Ils ont dévoilé leurs arguments contre le projet de réforme du 2e pilier, qu’ils estiment être une arnaque. Ils pointent du doigt un projet qui à l’origine était un compromis entre les partenaires sociaux, syndicats et patronaux.
Le conseiller national vert Christophe Clivaz rappelle le contexte.
Plusieurs problématiques
Plusieurs éléments ont été relevés lors de cette conférence de presse. L'un d'entre eux est la baisse du taux de conversion, de 6,8 à 6%. En 1985, lors de l’instauration de la LPP, ce taux était à 7%. Un taux trop faible selon le POP Valais, qui estime qu’il s’agit là d’une attaque directe contre les travailleurs et travailleuses. D’après les défenseurs de la réforme, cette réduction n’impactera que 15% de la population. C’est déjà trop pour Adrien D’Errico, conseiller général montheysan et membre du POP Valais.
Une autre problématique de ce projet : les personnes à bas salaires, ou travaillant à temps partiel ne bénéficieraient pas d’améliorations. Cela concerne de nombreuses femmes, déjà lésées avec l’augmentation de l’âge de la retraite, selon les Verts.
"Une arnaque"
Fort de ces constats, le comité n’hésite pas à qualifier ce projet avec un terme percutant. On retrouve Adrien D'Errico.
Le comité valaisan appelle donc la population à voter non pour cette réforme, afin que le parlement retravaille le projet.