- J1 GTB (à gauche) et NBU, son manager, étaient de passage mercredi matin dans les studios de Radio Chablais, pour évoquer la folle ascension du "beatmaker" montheysan.
Un jeune montheysan est en train de se faire un nom sur la scène internationale du rap. À 20 ans, J1 GTB est un « beatmaker » qui enchaine les collaborations prestigieuses, tout en remplissant un carnet d’adresses déjà bien fourni.
Dans le monde du rap, l’artiste star est celui qui s’empare du micro, qui fait la une des journaux spécialisés, et qui prend finalement toute la lumière. Mais derrière ces « success story » se cachent beaucoup de monde, notamment des « beatmaker ». Dans la région, un Montheysan est en train d’accéder à cette lumière. Son nom : J1 GTB.
Tombé dedans lorsqu’il était petit
À 20 ans, on pourrait croire que le Chablaisien débute, mais il n’en est rien. Ses premières compositions remontent à l’âge de 9 ans, lorsque sa maman lui offre son premier logiciel de production de musique, ainsi qu’un clavier. 11 ans plus tard, il poste ces premières instrumentales sur « Youtube » et se fait rapidement repérer par des artistes dont la notoriété n’est plus à prouver.
En 2021, sa vie bascule après le hit mondial du titre « 6 :30 » du rappeur britannique Russ Millions, qui cumule aujourd’hui plus de 87 millions d'écoutes sur la plateforme « Spotify ». Un titre, dont l’instrumental a été coréalisée par J1 GTB.
Un avant, un après
Grâce à cette collaboration fructueuse, la carrière de J1 GTB est lancée. Alors encore au gymnase, le jeune artiste décide de se consacrer 100% à la musique. Une étape importante qu’il franchit avec l’aide de son manager de toujours, NBU. Conscients que le parcours scolaire reste essentiel, les deux compères parviennent à négocier avec l’établissement, pour qu’en cas d’échec sur le plan musical, le parcours estudiantin de J1 GTB reprenne là où il s’était terminé.
Avec son planning désormais libéré, le jeune prodige investit tout son temps et son énergie dans son rêve. Un choix payant puisqu’il va enchainer les collaborations avec d’autres grands noms du rap international. En France, avec Gazo ou encore Leto, outre-Atlantique, avec un certain DJ Khaled (24 millions d’écoutes mensuelles sur Spotify). Des multiples partenariats artistiques qui lui permettent, aujourd’hui, de cumuler plusieurs certifications, et donc, de jouir d’une forte crédibilité dans le milieu.
Création du Label « NightShift »
Alors que la carrière de J1 GTB prend l’ascenseur, le duo chablaisien, accompagné d’un troisième artiste, Ed3n, décident de professionnaliser leur structure avec la création de « NightShift ». Basé à Muraz, ce nouveau label compte aujourd’hui une dizaine d’artistes, qu’ils soient rappeurs ou « beatmaker », tous tirent à la même corde.
Avec cette professionnalisation, J1 GTB et son manager peuvent continuer leur ambitieuse ascension. Si les collaborations ont largement dépassé les frontières suisses et européennes - avec de nombreux allers-retours à Paris et Londres - l’artiste montheysan ne s’est toutefois encore jamais rendu aux États-Unis. Une case que le prodige chablaisien pourra bientôt cocher, puisqu’un voyage au pays de l’Oncle Sam est prévu au printemps prochain, avec la ferme intention de se faire un nom outre-Atlantique, dans le berceau de sa discipline.
Découvrez l'entretien intégral de J1 GTB et son manager NBU :