
Le 6 février marque la journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. L’occasion de faire un coup de projecteur sur l’association MEA, basée à Saint-Gingolph, qui lutte contre ce fléau.
Depuis plus de 15 ans, l’association Masanga Education Assistance -MEA- se bat contre les excisions faites aux jeunes filles en Sierra Leone. Pour ce faire, l’habitante de Saint-Gingolph Michèle Moreau a mis en place un programme de lutte contre cette problématique dans le village de Masanga. Le principe est simple : offrir une scolarité et des soins gratuits aux petites filles, à condition qu’elles ne soient jamais excisées.
Ecoutez l'entretien intégral de Michèle Moreau, fondatrice de l'association MEA
Le programme crée par Michèle Moreau fonctionne grâce aux parrainages. Pour soutenir une petite fille, une contribution financière de trente francs par mois est demandée, ce qui comprend l’éducation et les soins médicaux. Plus d’information sur le site internet de l'association.
Classe de première enfantine de l'école MEA à Masanga, Sierra Leone. © Michèle Moreau