
- Frédéric Favre, chef du Département de la sécurité, des institutions et du sport (à gauche) et Nicolas Bourquin, chef du service de la chasse, de la pêche et de la faune, tiraient un bilan positif de cette régulation proactive du loup, lundi matin, à Sion.
Les deux mois de chasse au loup sont terminés. En Valais, 27 canidés ont été supprimés sur les 34 minimum qu’autorisait la Confédération. De quoi tirer un bilan positif pour les autorités valaisannes de régulation proactive du grand prédateur.
Le Valais a tiré lundi après-midi le bilan de sa régulation proactive du loup. Du 1er décembre au 31 janvier dernier, 27 bêtes ont été tuées, sur les 34 minimums annoncées par l’Office fédéral de l’environnement. Parmi les meutes touchées, celles d’Augstbord et d’Hérens comptent le plus de pertes. La première a perdu 11 loups, la seconde, neuf. Dans la région, la meute du Chablais a été partiellement touchée avec seulement deux pertes à signaler. Reste que ces résultats sont bien au-dessus des chiffres annoncés par les autorités valaisannes, qui ne prévoyaient qu’une dizaine de prélèvements.
Frédéric Favre, chef du Département de la sécurité, des institutions et du sport, tirait le bilan de cette régulation proactive et revenait sur ces résultats plus positifs que prévu.
Dans la région, la meute du Chablais a été partiellement touchée avec seulement deux pertes à signaler. Une région qui abrite des meutes transfrontalières, ce qui rend la tâche plus délicate, comme l’explique Nicolas Bourquin, chef du service de la chasse, de la pêche et de la faune.
Pour rappel, le Valais avait obtenu le droit de rayer de la carte sept des treize meutes évoluant sur son territoire. Trois d’entre elles ont toutefois bénéficié d’un sursis du Tribunal administratif fédéral après le recours de plusieurs organisations environnementales.