4,7% des Suisses ont une addiction ou un risque d’addiction à l’alcool, selon les chiffres 2017 de l’Office fédéral de la santé publique. Il bondit à 6,2% pour la population des 65-74 ans qui viennent de quitter la vie active.
Un retraité sur trois développe ce comportement à ce moment-là. Les raisons sont multiples et s’inscrivent dans une problématique plus globale d’addiction des séniors à l’alcool. Pour tenter de contrer ce phénomène, des actions sont entreprises depuis une vingtaine d’années, le phénomène est connu et des actions sont menées. Le déni, l’inconscience d’être concerné, la honte même parfois empêche le dialogue. Pour le créer, bien souvent il faut un déclic, un choc, mais parfois il est déjà tard et l’addiction s’est bien installée. Avant d’arriver à ce stade, pourrait-on identifier en amont les sujets à risque et cibler la prévention sur les futurs retraités ? C’est une enquête de Guillaume Abbey.
