- De gauche à droite: Giovanni Cutruzzolà, retraité Cimo, Bernard Pilet, retraité Cimo, Blaise Carron, secrétaire régional d'Unia Valais, Stéphane Nicolin, retraité Syngenta et Maitre Sakkas, avocat
Les retraités du site chimique de Monthey et Unia Valais montent au front contre la disparition de la « Caisse Décès » des cinq entreprises qui composent le site.
Ils s’exprimaient ce mercredi matin en indiquant que le dernier lien de solidarité a ainsi été cassé.
La caisse décès a été instaurée dans les années 70, et fonctionnait sous forme d’une cotisation au bon vouloir des salariés quand l’un d’entre eux décédait. La famille du défunt pouvait alors toucher un montant d’environ 1'500 francs prélevé à coup de 2.- sur les salaires de chaque collaborateur qui le souhaitait. Or, en 2021, les entreprises du site ont décidé de la supprimer.
L’entreprise Cimo, chargée de gérer la caisse décès, explique cette décision en invoquant les contraintes légales en lien avec la protection des données ainsi que les difficultés de rechercher des ayants droit, parfois dispersés géographiquement.
Unia Valais et les salariés retraités du site chimique n’y voient pas un motif valable et demandent ainsi réparation. Ils souhaitent obtenir de l’entreprise qu’elle dédommage chaque collaborateur retraité ou actifs – soit 1'938 personnes au total – de 1'500 francs. Montant qui correspond en tout à 2,9 millions de francs.