
- Vassilis Venizelos (à gauche) et Eric Kaltenrieder
«Se séparer dans le respect des enfants». Le slogan du projet-pilote présenté lundi par le canton de Vaud. Son objectif : protéger les enfants lors d’une séparation conflictuelle.
Aujourd’hui dans le canton de Vaud, un tiers des séparations se solde par un conflit. Afin de protéger les enfants, victimes collatérales de ces situations, le département de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité a présenté lundi un projet-pilote. Dès le 1e janvier prochain, les districts d’Aigle, de la Riviera-Pays d’en-Haut et de Lavaux-Oron proposeront le modèle dit «de consensus parental».
Dans les faits, des séances de sensibilisation dispensées par des professionnels sont proposées gratuitement aux familles dont les parents se séparent ; des mesures d’accompagnement seront également mises en place. Enfin, les procédures judiciaires seront accélérées. Eric Kaltenrieder, président du tribunal cantonal vaudois.
Face à l’urgence sociale, le conseiller d’Etat en charge du dossier Vassilis Venizelos s’engage pour les familles avec cette nouvelle procédure.
Ce modèle dit «de consensus parental» sera en phase test durant deux ans dans l’est vaudois. Une approche qui a déjà fait ses preuves dans le district de Monthey, où elle est en vigueur depuis janvier 2020. Et malgré les bons retours valaisans, le président du tribunal cantonal vaudois Eric Kaltenrieder tient à une phase-test de deux ans dans l’est vaudois.
Antoni Da Campo/JG