
Eaux du fond et eaux de surface ne se sont mélangées que jusqu’à 145 mètres, soit un peu moins de la moitié de la profondeur du lac. C’est ce que rapporte aujourd’hui la Commission internationale pour la protection du Léman.
Conséquence : le taux d’oxygène au fond du Léman reste faible. Ce déficit entraîne la libération du phosphore contenu dans les sédiments et pourrait entraîner une prolifération de phytoplanctons au prochain brassage complet. La CIPEL appelle donc à limiter les apports en phosphore. Ceci afin d’assurer la sauvegarde de l’écosystème et limiter son vieillissement prématuré.
Pour mémoire, le dernier brassage complet du lac remonte l’hiver 2011/2012.