
Dans un rapport publié ce matin, le Conseil fédéral explique que la poursuite de la Patrouille des Glaciers au-delà de 2014 ne dépend pas seulement de son rayonnement, mais aussi des moyens à disposition. Avec des engagements concrets en haute montagne dans des conditions hivernales, la course montre son utilité. Mais dans la période actuelle d'économies, il convient de distinguer l'utile du souhaitable précise le gouvernement. Et d'expliquer qu’avec la hausse substantielle de la taxe d'inscription, soit 1200 francs par patrouille de trois personnes pour le grand parcours, la PDG pourrait être organisée comme un événement commercial purement civil.
Pour ce qui est du volet financier, les prestations de l'armée se présentent sous la forme de plus de 12'000 jours de service, soit au moins un détachement de 80 officiers et 300 soldats qui accomplissent leurs obligations militaires. Ce sont également entre 250 et 300 heures de vol d'hélicoptères.
Par rapport à un cours de répétition normal, il faut compter entre 300'000 et 500'000 francs supplémentaires. En 2012, le budget de la PDG était de 7,3 millions de francs. Sans l'armée, le «budget civil» atteint 2,7 millions. En 2012, les sponsors ont rapporté 1,3 million de francs.










































