L'association de défense des journalistes, parle de «censure» et de «violation grave» après l'interdiction signifiée à la RTS de diffuser hier soir deux nouveaux reportages sur l'entreprise valaisanne Giroud Vins. «L'intérêt public est lésé» tandis que «le droit d'être entendu est violé», selon Dominique Diserens, le secrétaire centrale. Le Tribunal du district de Sion a accédé vendredi à la demande de l’entreprise valaisanne. Des mesures pré-provisionnelles visant à interdire, à titre préventif, la diffusion d'informations sont extrêmement rares, estime la RTS.