
Le canton de Vaud a présenté lundi le bilan 2024 de sa criminalité. Une hausse globale des infractions de 16,7% a été recensée. Trois axes de priorités ont été définis : les violences domestiques, la cybercriminalité et le trafic de stupéfiants.
L’heure était au bilan 2024 de la criminalité dans le canton de Vaud. Réunies lundi matin au centre de la Blécherette, à Lausanne, les autorités vaudoises ont annoncé une hausse globale des infractions de 16,7% par rapport à 2023, avec un total de 72'762 cas recensés l’an dernier.
Parmi les secteurs les plus touchés par ces augmentations : les violences domestiques, dont les viols qui enregistrent une hausse marquée de 78%, la criminalité numérique, qui a explosé de près de 40%, ainsi que le trafic de stupéfiants qui a, quant à lui, bondi de 24%.
Des chiffres en hausse, mais qui sont aussi à mettre au crédit d’une plus grande présence policière, comme l’explique le Chef du département de la sécurité, Vassilis Venizellos.
Des augmentations qui ont toutefois une incidence sur un secteur déjà sous pression dans le canton de Vaud : celui des établissements carcéraux.
Les autorités vaudoises rappellent toutefois que ces chiffres sont bien en deçà du pic de 2012, où le nombre d’infractions dépassait les 100'000. De manière globale, la criminalité vaudoise est en baisse de 27% depuis 12 ans, alors que la population a augmenté dans le même temps de 17%.
Ludovic Turin