La mythique Patrouille des Glaciers bat son plein. Après les reports de tous les départs, la seconde volée de participants a pu s’élancer dans la nuit de samedi à dimanche du côté de Zermatt et d'Arolla.
Comme ce fut le cas durant la semaine, la météo est venue jouer les trouble-fêtes. Précipitations, vents et nuages n’ont pas été les alliés des organisateurs, contraints de s’adapter à dame nature. Les décisions prises de repousser les départs de 24 heures ont eu pour but d’assurer la sécurité des quelque 4000 participants. Car la "PDG" se tient en haute montagne, dans des conditions qui peuvent s’avérer parfois délicates. Il n'est donc pas question de laisser place à la moindre approximation.
Le colonel Philippe Morel et le quartier-maître Quentin Aubry nous ont parlé des enjeux liés à la sécurité samedi dans "La Tablée des Sports".
Si l’aspect sécuritaire est au cœur des préoccupations des organisateurs, le défi logistique que représente l’épreuve valaisanne n’en est pas moins impressionnant. Il permet notamment à la Grande Muette de réaliser un exercice de grande ampleur, à l’instar d’un événement comme le Forum Économique de Davos. Si les lieux de départ représentent des points cruciaux d’un point de vue organisation, la mise en place des quelque 20 postes répartis sur le tracé représente, également, une prouesse logistique.
À ce sujet, le quartier-maître Quentin Aubry avance quelques chiffres en lien avec cette Patrouille des Glaciers.
Après plusieurs heures d'attente, la bonne nouvelle est finalement tombée samedi après-midi. Le coup d'envoi des courses Z2 et A2 a été donné samedi soir, à 21h30 depuis Zermatt, puis dans la nuit, dès 3h30 depuis Arolla. Les premières arrivées sont intervenues tôt dans la matinée de dimanche.