- Sur le FWT, Jenna Keller n’est pas là plus désorganisée des concurrentes.
Cette semaine, cap sur Val Thorens pour la deuxième étape du Freeride World Tour 2025. Radio Chablais vous embarque au cœur de l’aventure de Jenna Keller, la Morginoise qui découvre, à 30 ans, l’intensité de sa première saison parmi l’élite mondiale. Préparatifs, défis, émotions… Place au 4e et dernier épisode.
« Je peux être en mode dernière minute. Mais de manière générale, mes amies me décriraient comme quelqu’un d’organisée. » C’est en tous les cas l’impression que renvoie Jenna Keller dès les premiers échanges. Nous le savons, la Chablaisienne n’est pas la meilleure en ce qui concerne la gestion de la pression. Cette organisation, justement, lui permet d’évacuer quelque peu le stress avant le départ pour une compétition.
La preuve ? Il ne lui arrive quasiment jamais d’oublier quelque chose, selon ses dires. Le principal : le matériel électronique (dont la GoPro) et les affaires de ski (masque, casque, dorsale…). Un incontournable ? Sa liseuse. « J’adore lire, ça me détend beaucoup. » Mais Jenna Keller assure ne pas forcément être attachée aux objets. « J’aime bien rencontres les gens, discuter… Ce qui me plaît vraiment, c’est d’être entourée de mes amis ! »
Plusieurs techniques pour évacuer la pression
Cette sociabilisation l’aide – encore une fois – à ne pas céder à la pression. Elle nous le mentionnait dans un précédent article : Jenna Keller a besoin de normaliser l’environnement dans lequel elle se trouve. Ainsi, la Chablaisienne n’est pas sur une étape du freeride World Tour, mais en sortie ski avec ses potes. La préparation mentale de la résidente de Verbier passe également par quelques petites superstitions.
« J’essaie encore de trouver ces choses-là. Par exemple quel ski mettre en premier. J’ai par contre un rituel d’échauffement, qui ressemble à celui des skieurs alpins. » Le traditionnel balancement des jambes, la préparation des cuisses… Auxquels s’ajoutent des exercices de respiration. « Ça me détend beaucoup avant de m’élancer. »
Quel que soit le résultat après son run, une victoire ou une chute comme ce fut le cas le 17 janvier dernier pour sa première sur le FWT, Jenna Keller tente de vite se focaliser sur la suite. « Je ne suis pas quelqu’un qui va bouder après son run. Je suis évidemment aux anges quand tout se passe bien. Mais dans tous les cas je suis joyeuse une fois la ligne d’arrivée franchie. » Et Jenna Keller d’ajouter que les soirées qui suivent les compétitions permettent facilement de passer à autre chose… Réponse ce mercredi, après la manche de Val Thorens.
Episode 4 Jenna Keller – la préparation
Thierry Nicolet