- Le chef de projet du Marathon des terroirs du Valais, Anthony Vollenweider, devant l'arche de départ de la troisième édition de la manifestation. (© Radio Chablais)
Le Marathon des terroirs du Valais devrait s’offrir un record de participation ce week-end. Après deux premières éditions à près de 3'000 coureurs, ils pourraient être environ 4'000 samedi à Martigny. Cela grâce à diverses améliorations.
Une vingtaine de personnes s’affairaient ce jeudi matin devant le CERM à Martigny. Leur mission: transformer la place en aire de départ et d’arrivée de la troisième édition du Marathon des terroirs du Valais, qui se tiendra ce samedi. Avec, au programme, quatre courses. Une de quatre kilomètres, une de dix, le semi-marathon et le marathon.
C’est en effet l’une des grandes nouveautés de la manifestation cette année: la centralisation des départs et arrivées au centre d’exposition octodurien, à l’exception du départ du marathon depuis Sion. « C’est plus simple pour les coureurs, pour l’organisation, et au niveau logistique », indique le chef de projet de l’événement, Anthony Vollenweider.
Avec le CERM comme chef-lieu du Marathon, plusieurs aspects « extra-sportifs » ont pu être améliorés. Le village sera plus grand, et des synergies ont pu être établies avec le Gospel Air Festival de Martigny, qui se déroulera également ce week-end. L’une des scènes musicales sera notamment implantée au milieu de l’aire dévolue au Marathon.
4'000 paires de chaussures sur le bitume valaisan
Il y aura donc du monde cette année. D’autant plus que la manifestation connaîtra – déjà – un record de participation. Ils devraient en effet être 4'000 coureurs à se lancer à l’assaut du Marathon des terroirs du Valais ce week-end. Au terme des inscriptions en ligne mercredi soir, le nombre s’élevait à 3'700. Les organisateurs espèrent désormais encore convaincre quelques centaines de personnes d’ici à samedi, jour de course.
Différents facteurs peuvent expliquer le succès populaire de cette année, selon Anthony Vollenweider. À commencer par la date, modifiée par rapport aux autres années afin d’éviter la concurrence du GP de Berne.
Un concept qui devient de plus en plus familier
« Au début, nous avons dû nous faire notre place, comme nous sommes un nouvel événement », explique-t-il. « Maintenant, nous arrivons à trouver notre week-end, entre les grosses courses suisses et les événements internationaux. »
Autre raison : la meilleure compréhension du concept festif et sportif du Marathon des terroirs par le public. « L’inspiration vient des courses festives françaises. En Suisse, c’est vrai que nous sommes les premiers à amener ce concept. Nous sommes habitués à courir pour le temps, mais nous voulions montrer qu’il est possible de faire du sport en s’amusant », détaille Anthony Vollenweider.
Thierry Nicolet