
- Beat Kindler n'a gardé qu'un seul souvenir matériel de ses années professionnelles : son masque, affublé du Marsupilami.
C’est à Villars qu’il s’épanouit. Beat Kindler entraîne l’équipe de hockey locale depuis une année et demie, et il ne quitterait le monde amateur pour rien au monde. Entretien franc et sans langue de bois avec la légende du Lausanne HC.
Il est le plus Vaudois des Bernois. L’entraîneur du HC Villars Beat Kindler entretient un rapport particulier avec le canton vert et blanc. Tout a commencé en 1991, quand le natif de Lyss a quitté sa commune pour s’engager en tant que gardien du Lausanne Hockey Club.
Une équipe qu’il a quittée douze ans plus tard, en 2003, après deux promotions dans l’élite et 395 rencontres disputées. Ce qui lui a valu de voir son numéro fétiche, le 21, être retiré par les Lions. Un honneur que seul cinq légendes lausannoises ont pu connaître.
Loin du hockey « trop professionnel »
Ce n’est pas pour autant que « Le Marsupilami » – son surnom – est retourné en Suisse allemande après son aventure sur les bords du Léman et sa retraite sportive. Sa carrière d’entraîneur a débuté dans la Vallée de Joux, s’est poursuivie à Château-d’Oex, puis continue depuis l’été 2022 à Villars-sur-Ollon.
Villars, un club historique du hockey suisse, qui milite aujourd’hui en 2ème ligue, le cinquième échelon national. Et c’est là que s’épanouit l’homme de 58 ans, loin d’une élite devenue « trop professionnelle » pour lui. Et ce choix semble lui réussir : le club chablaisien vient de boucler la saison régulière au premier rang, et entame les playoffs dans la peau du favori.
Nous avons rencontré Beat Kindler, chez lui, dans les environs de Lausanne, afin d’évoquer deux de ses passions : le hockey amateur et… le canton de Vaud.