- Timea Bacsinszky occupe la fonction de directrice sportive du "Elle Spirit Open" depuis 2022.
La 7ème édition du « Elle Spirit Open » commence lundi à Montreux. Inscrit dans l’antichambre du circuit principal féminin, ce tournoi international de tennis mettra une nouvelle fois la relève à l’honneur. Ce sont essentiellement des joueuses classées entre la 100ème et la 400ème place mondiale qui s’affronteront sur la Riviera.
La relève internationale du tennis féminin cherchera des points et de la lumière cette semaine à Montreux. Comme chaque année depuis 2017, les terrains en terre battue de Territet accueilleront le « Elle Spirit Open », un tournoi doté de 60'000 dollars, inscrit dans l’antichambre du circuit principal.
Avec près de 100 points WTA distribués à la vainqueure, l’enjeu sera de taille sur la Riviera. Et le niveau ne sera pas en reste. « Que les filles évoluent entre le 200 et le 400ème rang du classement WTA ou qu’elles soient dans le top 50, c’est exactement le même tennis », lâche Timea Bacsinszky, directrice sportive de l’évènement, avant de préciser: « Avec mes connaissances, je peux peut-être voir certaines différences, mais ce n’est pas le cas du public ».
Une place dans le calendrier compliquée
Prévue entre lundi et dimanche au Tennis Club de Montreux, cette 7ème édition du « Elle Spirit Open » se déroulera en parallèle de l’US Open, dernier rendez-vous du Grand Chelem de la saison. Pour attirer des membres du top 100 mondial, la situation n’est donc pas idéale. Elle l’est d’autant moins que les athlètes doivent opérer une transition des surfaces en dur à la terre battue.
Mais de par le standing du tournoi, qui fait donc partie de l’antichambre du circuit WTA, l’essentiel est ailleurs pour les organisateurs. Le fait d’attirer des têtes d’affiche n’est pas une priorité. Pour Timea Bacsinszky et les deux fondateurs de la manifestation, Benjamin Dracos et Yannick Fattebert, le but est de pouvoir organiser une compétition qui donne envie aux participantes de revenir. « Comment faire en sorte que les joueuses se sentent chez elles à Montreux ? Avec de la bienveillance », estime l’ex-tenniswoman vaudoise, demi-finaliste à Roland-Garros en 2015 et en 2017. « Plusieurs joueuses reviennent d’année en année parce qu’elles ont été accueillies d’une certaine façon ».
Une fonction très polyvalente pour Timea Bacsinszky
Retraitée du sport de haut niveau depuis un peu plus de deux ans, Timea Bacsinszky n’a pas tardé à se reconvertir. Celle qui était parfois surnommée la « guerrière de Belmont » est restée proche des courts de tennis. Membre du comité de l’association vaudoise, elle occupe également depuis 2022 la fonction de directrice sportive des tournois de Lausanne (Ladies Open, un tournoi WTA 250) et de Montreux. Sur la Riviera, l’ex-numéro 9 mondiale a un rôle très vaste, qui oscille entre le bien-être des compétitrices et les soucis parfois rencontrés avec des sponsors. « Le cahier des charges change de jour en jour », sourit Timea Bacsinszky.
Reste que sa mission est surtout d’attirer des joueuses et de faire en sorte que leur séjour dans la cité montreusienne se passe au mieux. Pour ce faire, son expérience d’ancienne sportive ayant voyagé aux quatre coins du globe lui sert beaucoup. Elle sait notamment ce qui peut plaire ou ce qui peut faciliter la vie des athlètes. « A mon époque, il y a quelques tournois que je ne manquais jamais parce que j’adorais l’accueil, l’ambiance et j’avais envie d’y jouer », se rappelle Timea Bacsinszky. « Il faut donner cette envie à Montreux ». Montreux et son club de tennis installé depuis 1890 dans un cadre idyllique, à quelques mètres seulement du lac.
Cette année, pour sa 7ème édition, le « Elle Spirit Open » proposera une nouvelle fois un prize-money de 60'000 dollars. Parmi les têtes de série du tournoi prévu jusqu’à dimanche à Territet, la joueuse la mieux classée émerge au 102ème rang mondial. Il s’agit de l’Italienne Lucrezia Stefanini.