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- Miguel Vieira Batista et Alexis Rochat espèrent pouvoir venir à bout de cette 31ème édition des "5 Jours du Léman". (photo: Yves Ryncki)
La 31ème édition des « 5 Jours du Léman » a commencé en fanfare. Alors que le départ a été donné dimanche à Lausanne, la météo n’a pas tardé à animer la régate au long cours qui transite par Genève et Le Bouveret. Les orages dans la nuit de dimanche à lundi ont notamment donné du fil à retordre aux 39 voiliers en lice cette année.
Les participants aux « 5 Jours du Léman » ont vécu une 1ère nuit agitée. Un peu plus de 24 heures après le coup d’envoi de la 31ème édition au large de Vidy, à Lausanne, la météo n'a pas laissé beaucoup de répit aux différents équipages formés de deux navigateurs. Entre les gros orages et les forts vents survenus aux alentours de 5h lundi matin, puis la pluie dans l’après-midi, le début de la régate a tenu en haleine tous les concurrents.
Mais si les marins, et leurs nerfs, ont été mis à rude épreuve, les organisateurs n’ont pas été en reste. « Pour nous, c'est aussi 120 heures de régate et comme les navigateurs, il faut trouver des moments pour dormir », sourit Hubert Telfser, à la tête de la manifestation.
Une nouvelle classe fait son apparition en 2023
Cette année, les participants sont un peu plus nombreux. Les organisateurs ont décidé d’ouvrir la course à une nouvelle classe. Voilier emblématique du Léman, le « Surprise » n'a plus l'exclusivité. Il est accompagné pour ce cru 2023 par son grand frère, le « Grand Surprise », un peu plus long, mais aussi plus rapide lorsque le vent est au rendez-vous.
Pour les responsables des « 5 Jours du Léman », l'objectif derrière cette décision est d'assurer l'avenir de l'épreuve. Ils souhaitent aussi montrer que la régate a les capacités d'accueillir d'autres types d'embarcations. « Les Jeux Olympiques songent à intégrer des courses offshore dans leur programme et on pense que notre évènement au long cours a les moyens de faire office de régate de qualification », note Hubert Telfser.
Les « 5 Jours du Léman », un défi qui attire
Reste que comme souvent, les changements ne font pas l'unanimité. Certains fidèles de l'épreuve ne se montrent pas forcément convaincus. Pour d'autres concurrents, l'essentiel est ailleurs. Devenus incontournables en l'espace de trois décennies, les « 5 Jours du Léman » continuent à séduire de nouveaux navigateurs. Miguel Vieira Batista en fait partie. Il participe à sa 1ère édition cette année. Le pensionnaire du Cercle de la Voile de Villeneuve, qui a parfaitement profité des conditions difficiles vécues jusqu'ici, nourrit des ambitions relativement simples avec son partenaire, Alexis Rochat. « Le but premier est de franchir la ligne d'arrivée, mais il est vrai que mieux nous serons classés, plus nous serons contents », admet Miguel Vieira Batista, contacté par téléphone en plein milieu du lac.
L’arrivée de la régate lémanique de 120 heures sans escale et sans assistance sera jugée vendredi au large de Vidy. D’ici là, les embarcations devront, comme chaque année, effectuer le plus de tours possibles entre Lausanne, Genève et Le Bouveret.