La grave blessure au genou de l’athlète de Leysin Jarod Biya est désormais derrière. Touché au ligament antérieur en février 2021, le spécialiste du saut en longueur a retrouvé ses sensations et laissé de côté la peur de se blesser à nouveau avec un objectif clair: franchir la barre symbolique des 8 mètres.
Jarod Biya a définitivement digéré ce qui lui était arrivé en février 2021. Il y a plus de deux ans, le Leysenoud spécialiste du saut en longueur se blessait au genou lors d’un meeting à Metz, en France. À l’époque, le diagnostic est sans appel : rupture du ligament croisé antérieur. S’en suivra une opération deux mois plus tard puis une longue rééducation. Moralement, le coup est rude, car le Chablaisien de 23 ans est alors arrêté dans une dynamique de progression constante.
De retour dans les bacs à sable la saison passée, Jarod Biya n’était pas encore à 100%. C’est véritablement cette année que les sensations d’avant-blessure sont de retour.
Si la convalescence a été longue et fastidieuse sur le plan physique, l’aspect psychologique d’une telle épreuve a également était difficile à gérer, notamment la peur de se blesser une nouvelle fois.
Une situation qui l’a logiquement tenu éloigné des grands « meetings » tel qu’Athlétissima qui se tiendra jeudi et vendredi à Lausanne. Cette période transitoire obligatoire, Jarod Biya l’a plutôt bien acceptée.
Désormais de retour aux affaires, le Vaudois ne veut plus entendre parler de cette rupture du ligament croisé antérieur mais plutôt de cette barre symbolique de 8 mètres qu’il n’a pas encore atteinte. Avec un record personnel établi à 7,99 m, le Vaudois a des objectifs clairs pour ces prochains mois, même si le « timing » sera encore trop juste cette année pour concourir lors de son épreuve phare, « Athlétissima », qui débute jeudi. L’épreuve lausannoise reste évidemment un moteur en vue des prochaines saisons pour Jarod Biya.