- Sébastien Buemi aurait aimé faire mieux lors du centenaire des 24 Heures du Mans.
Sébastien Buemi l’avait prédit, l’arrivée de nouveaux constructeurs au sein du championnat du monde d’endurance devait redistribuer les cartes. Titré l’an dernier, l’Aiglon et son équipe « Toyota Gazoo Racing » ont dû se contenter de la deuxième place des « 24 Heures du Mans ». Une épreuve remportée ce week-end par Ferrari, qui faisait son retour après un demi-siècle d’absence dans la catégorie reine « Hypercar ».
Le centième anniversaire de la création des « 24 Heures du Mans » n’aura pas profité à Sébastien Buemi. Titré à quatre reprises sur l’épreuve mythique – le dernier succès datant de l’an dernier – l’Aiglon et son équipe « Toyota Gazoo Racing » n’ont pas pu rééditer l’exploit d’il y a douze mois. La firme japonaise a dû se contenter de la deuxième place, battue par « Ferrari AF Corse », une écurie qui faisait son retour après 50 ans d’absence dans la catégorie reine « Hypercar ».
Déterminé à briller lors de cette édition très spéciale de l'emblématique manche du championnat du monde d'endurance, le pilote chablaisien se montrait forcément déçu, même si un tel résultat reste positif.
Ferrari s’impose d’entrée
Ferrari a donc signé un retour gagnant après un demi-siècle d’attente. L’écurie transalpine est venue jouer les trouble-fêtes. Occupant les premiers rôles dès les premiers tours de circuit, elle n’a laissé que des miettes à l’équipe tenante du titre.
Sébastien Buemi, Brendon Hartley et Ryō Hirakawa n’ont eu en effet les commandes de l’épreuve qu’un court instant après un passage au stand plus long que prévu pour Ferrari dimanche matin. Une avance très vite rattrapée par l’écurie au cheval cabré, qui n’a plus quitté les avant-postes jusqu’à la 24ème et dernière heure de course.
La troisième place est revenue à une nouvelle écurie qui découvre, elle aussi, cette catégorie cette saison. La voiture numéro 2 de l’équipe « Cadillac Racing » est grimpée sur la dernière marche du podium.