
- Steve Morabito, président de la Fédération Valaisanne de Cyclisme est au commande de l'organisation. Le Valaisan a pris part au Giro à sept reprises dans sa carrière.
L'année prochaine, le Valais hébergera le Tour d'Italie. La nouvelle a été annoncée tôt lundi matin.
Crans-Montana accueillera une arrivée du Giro le 19 mai prochain avant le départ, le lendemain, de l'étape suivante depuis Sierre. Quelques minutes avant de prendre la direction de Milan pour l’annonce du parcours, la délégation à la tête du projet a tenu à présenter l’évènement à la presse romande. À l’hôtel de Ville de Sierre, Steve Morabito a donc confirmé le retour du Giro en terres valaisannes. Si le peloton italien avait traversé le canton en 2006, mais sans s’y arrêter, il faut remonter en 1963 pour trouver les dernières traces d’une arrivée ou d’un départ de la boucle transalpine en Valais.
Pour obtenir la confiance des organisateurs italiens, il aura fallu plusieurs mois de discussions. Retour sur ce processus avec le président de l’Association Valaisanne de Cyclisme, et directeur du comité d’organisation, Steve Morabito.
Pour ces deux jours prévus en Valais, la première étape partira de Borgofranco d’Ivrea. Le peloton se dirigera ensuite vers l’ascension du Grand-Saint-Bernard, puis passera par Verbier, Sion avant de terminer à Crans-Montana. Avec un parcours de 201 km pour plus de 5'000 mètres de dénivelé, le tracé italo-suisse fera partie des grands chapitres de ce Giro 2023.
Le passage stratégique du Col du Grand-Saint-Bernard, à la frontière italo-suisse, constituera un véritable enjeu. En effet, il n’est pas rare que la route du Col soit enneigée à cette période de l’année. Au sein de l’organisation, on compte sur la bonne collaboration avec les différentes entités cantonales.
Pour l’organisation de cette arrivée, mais également de ce départ en mai 2023 entre Crans-Montana et Sierre, le comité avance un budget qui devrait se tenir entre 1 et 1,2 millions de francs.